Il s'établit à Paris comme vendeur de cravates et cols dans une boutique située au n° 111,rue Montmartre. Il est d'abord associé avec un certain Lachatroulle. La boutique fonctionne encore en 1876.[réf. nécessaire]
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Nathan a trouvé sa voie : il abandonne la boutique et se met à écumer[réf. nécessaire] les musées et les galeries privées dans le quartier de l'hôtel Drouot, afin d'apprendre les métiers de marchand d'art et de courtier.
Vers 1878, il installe dans son propre appartement un bureau de conseils et de courtage. Bénéficiant des conseils du galeriste Georges Petit, il devient peu à peu un expert reconnu sur la place, son œil semble infaillible[réf. nécessaire]. Il se spécialise dans la peinture française de l'Ancien régime, plus particulièrement du XVIIIe, une époque que la critique vient de redécouvrir[réf. nécessaire].
En 1905, Nathan acquiert un hôtel particulier au n° 57 de la rue La Boétie[11], dans lequel il abrite sa propre collection de peintures et d'objets d'art. Il possède également une écurie de course.
En 1925, il ouvre une nouvelle succursale à Londres[2].
Mort et funérailles
Nathan Wildenstein meurt chez lui à Paris le et est enterré dans un cimetière juif de Paris. Il contribuait aux œuvres juives[12].
Il a deux enfants, Elisabeth (1882-?), femme de Louis Isaac Paraf (leur fille, Arlette, épousera le peintre surréaliste Kurt Seligmann) et Georges, qui prendra sa succession.
Notes et références
↑L'Alsace (formée de différents fiefs du Saint-Empire) ayant été conquise sous le règne de Louis XIV, les édits d'expulsion du Moyen Âge n'y ont pas été appliqués aux juifs qui y habitaient à cette date.