Formée à la musique classique, Nathalie Loriers se tourne rapidement vers le jazz. Influencée par ses professeurs Steve Houben et Charles Loos, à peine âgée de 23 ans, l'association belge des critiques de jazz l’élit en 1989 « Meilleur jeune talent du pays »[1]. L'année suivante, elle reçoit le premier prix de piano et d'harmonie jazz au conservatoire royal de musique de Bruxelles et le titre de « meilleure jeune soliste » au Brussels Jazz Rally.
En 1999, elle reçoit un prix Djangodor et sort l’album Silent Spring. Avec son groupe, elle remporte en 2000 l'Eurodjango et le prix Bobby Jaspar décerné par l’académie du Jazz. En quelques années de carrière, Nathalie Loriers s’est produite sur une dizaine d'albums. Elle a collaboré avec des musiciens de renommée mondiale, parmi lesquels Toots Thielemans, Lee Konitz, Diederik Wissels et le chanteur David Linx, avec qui elle a enregistré Standards, sorti en 1997[1].
Fortement influencée par son mentor Charles Loos, elle sort en 2002 l'album intitulé Tombouctou.
En 2004, elle forme le duo Chemins croisés avec le oudiste tunisien Yadh Elyes. Leur répertoire est écrit par Nathalie Loriers et Yadh Elyes. Les compositions sont imprégnées de jazz et de musique orientale méditative. Depuis , le jeune oudiste belgo-jordanien, Karim Baggili remplace désormais Yadh Elyes au sein du groupe.