Le natalizumab est un anticorps anti-4-intégrine humanisé. Il s'agit d'un traitement des formes très actives de sclérose en plaques rémittente-récurrente et il est également utilisé pour les patients atteints de maladie de Crohn[1].
Il augmente le risque de leucoencéphalopathie multifocale progressive[3], ce qui a motivé son retrait du marché américain entre 2005 et 2006. Ce risque est majoré en cas de présence d'anticorps virus JC, l’antécédent d'immunosuppresseurs ou l'utilisation prolongée de natalizumab[4]. Le mécanisme passerait par une réactivation silencieuse du virus JC[5].
Il expose à des infections opportunistes graves, parfois mortelles, des réactions d'hypersensibilité parfois graves, des atteintes hépatiques[6].
Notes et références
↑Danila Guagnozzi et Renzo Caprilli, « Natalizumab in the treatment of Crohn’s disease », Biologics : Targets & Therapy, vol. 2, no 2, , p. 275–284 (ISSN1177-5475, PMID19707360, PMCIDPMC2721358, lire en ligne, consulté le )