La classe de luminosité de NGC 5247 est II-III et elle présente une large raie HI[1]. La luminosité de la galaxie NGC 5256 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,74 × 1010 (1010,24) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 2,09 × 1010 (1010,32)[6].
À ce jour, huit mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 9,353 ± 5,205 Mpc (∼30,5 millions d'al)[3], ce qui est loin à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, cette distance est sans doute plus près de sa distance réelle que la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 5247 est une galaxie spirale de type Sc dans la bande B et dans la bande H. Le bulbe central est elliptique et condensé. Il n'y aucune trace de barre. Le disque intérieur de luminosité de surface élevée est à l'origine de deux bras spiraux de grand style et très bien définis. De nombreuses étoiles forment des nœuds le long de leur lignes centrales de crête. Le motif est légèrement asymétrique, car le bras nord est plus ouvert et moins étendu que le bras sud. Les deux bras bifurquent après s'être déployés pendant environ 180°. Au-delà de la bifurcation, les bars secondaires sont beaucoup plus pâles[9].
Un disque entourant le noyau
Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de NGC 5247. La taille de son demi-grand axe est estimée à 420 pc (~1 370 années-lumière)[10].
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑Paul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI10.1086/342340, Bibcode2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
↑S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4, , p. 2462-2490 (DOI10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])