La base de données NASA/IPAC classifie NGC 4639 comme une spirale intermédiaire, mais la barre au centre de cette galaxie est visible à la fois sur l'image du relevéSDSS et sur celle prise par le télescope spatial Hubble.
À ce jour, 76 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 22,603 ± 2,630 Mpc (∼73,7 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Cependant, cette galaxie, comme plusieurs de l'amas de la Vierge, est relativement rapprochée du Groupe local et on obtient souvent une distance de Hubble très différente en raison de leur mouvement propre dans le groupe où l'amas où elles sont situées. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.
Trou noir supermassif
Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 4639 est de 7,1 millions de . La connaissance de sa masse et de son taux d'accrétion permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour cette galaxie serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,021 /an et de 0,12 /an
[6].
Supernova
La supernova SN 1990N a été découverte dans NGC 4639 le 23 juin par l'astronome français Éric Thouvenot à l'observatoire de la Côte d'Azur[7]. Cette supernova était de type Ia[8],[9]. Étant donné sa proximité, cette supernova a été utilisée pour déterminer la distance de NGC 4639 et pour calibrer davantage la détermination des distances des galaxies basées sur la méthode des céphéides[9].
Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[12], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[13],[14].
De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[10], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.
↑ a et bA. Saha, Allan Sandage, Lukas Labhardt, G. A. Tammann, F. D. Macchetto et N. Panagia, « Cepheid Calibration of the Peak Brightness of Type Ia Supernovae. VIII. SN 1990N in NGC 4639 », The Astrophysical Journal, vol. 486, no 1, , p. 1-20 (DOI10.1086/304507, Bibcode1997ApJ...486....1S, lire en ligne [PDF])
↑ a et bA.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)
↑Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
↑(en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93, , p. 211-233 (Bibcode1992A&AS...93..211F, lire en ligne)