La classe de luminosité de NGC 2967 est III et elle présente une large raie HI[1]. La luminosité de la galaxie NGC 2967 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,45 × 1010 (1010,16) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 2,04 × 1010 (1010,31)[4].
À ce jour, cinq mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 23,460 ± 4,224 Mpc (∼76,5 millions d'al)[5], ce qui est légèrement à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 2967 pourrait être d'environ 30,1 kpc (∼98 200 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Le relevé astronomique SAGA[6] destiné à la recherche de galaxies satellites en orbite autour d'une autre galaxie a permis de confirmer la présence d'une galaxie satellite, et peut-être d'une deuxième, pour NGC 2967[7].
Trou noir supermassif
Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 2967, on obtient une valeur de 106,7 (5,0 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[8].
NGC 2967 fait partie d'un groupe de galaxies qui porte son nom. Le groupe de NGC 2967 comprend au moins huit autres galaxies : UGC 5228, UGC 5238, UGC 5242, NGC 3018, NGC 3023, MCG 0-25-24, UGC 5224 et UGC 5249[11]. Richard Powell sur son site « Un Atlas de l'Univers » mentionne aussi ce groupe, mais avec une liste de seulement 5 galaxies. Les galaxies UGC 5242, NGC 3018 et MCG 0-25-24 ne sont pas sur cette liste[12].
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑Yao-Yuan Mao, Marla Geha, Risa H. Wechsler, Benjamin Weiner, Erik J. Tollerud, Ethan Nadler et Nitya Kallivayalil, « The SAGA Survey. II. Building a Statistical Sample of Satellite Systems around Milky Way-like Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 907, no 2, , p. 35 pages (DOI10.3847/1538-4357/abce58, Bibcode2021ApJ...907...85M, lire en ligne [PDF])
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)