En , le Québec était coupé du monde pendant qu’à Osaka l’exposition universelle offrait au monde un portrait de ce qu’il devenait. La veille de la loi sur les mesures de guerre, pendant que son ami pose des bombes à Montréal, Sophie joue un boulevard de Feydeau au pavillon du Québec à Osaka. Tantôt au Japon, tantôt au Québec, les climats fiévreux de deux moments historiques, se font échos. Le sort de son pays se joue aux antipodes pendant que Sophie joue au théâtre. Elle apprend qu’elle est enceinte et le sort de son enfant dépend du père lié aux terroristes d’.
« Nô était l'occasion de brosser une fresque d'époque avec un gars qui veut changer le monde en posant des bombes et une fille qui cherche à se réapproprier sa liberté. On commence seulement à être assez détachés de cette période pour pouvoir en parler avec humour. Car c'était une époque idéaliste mais aussi d'une maladresse incroyable » (Robert Lepage, dans L'Indépendance du Québec).