À partir de , et en relation avec les événements de l'affaire Gürtel dans laquelle est impliqué Francisco Camps, président de la Généralité valencienne, les interventions d'Oltra au Parlement valencien connaissent un important écho populaire et médiatique. Le , elle est expulsée de l'assemblée en raison d'un tee-shirt qu'elle arbore représentant une photo de Camps portant l'inscription en anglais « Wanted. Only alive. » (« Recherché. Seulement vivant »), parodiant les affiches d'avis de recherche américains, par lequel elle entend dénoncer l'absence de celui-ci à la session de contrôle parlementaire devant se tenir le même jour et au cours de laquelle des questions en rapport avec l'affaire devaient lui être posées[1],[2].
Dans le cadre de l'enquête Sigma Dos publiée en par le journal El Mundo, Oltra obtient une note de 4,54, ce qui en fait la deuxième personnalité politique la plus populaire de la Communauté valencienne après le président Camps (qui obtient 4,80)[3]. En 2009 toujours, elle figure dans le classement des 100 protagonistes de l'année proposé par le journal El País[4]
En 2012 et 2013, Mònica Oltra apparaît comme la personnalité politique la plus populaire de la Communauté valencienne dans l'enquête publiée annuellement par El País[5],[6].
Élections de 2015
Lors des élections du Parlement valencien du , la Coalition Compromís se place en troisième position et obtient 19 sièges. Le parti s'engage auprès du PSPV-PSOE et de Podemos afin de constituer un gouvernement dirigé par le socialiste Ximo Puig. Celui-ci est investi président du Conseil de la Généralité valencienne le suivant et Mònica Oltra devient vice-présidente.
Démission
Mónica Oltra est mise en examen le par le tribunal supérieur de justice de la Communauté valencienne, qui la suspecte d'avoir tenté d'étouffer une affaire d'abus sexuel sur mineure dans laquelle son ex-mari, éducateur social, a été condamné pour avoir abusé d'une jeune fille placée dans un centre d'accueil relevant de l'autorité du département des Politiques inclusives. Elle annonce sa démission du gouvernement et du Parlement valenciens cinq jours plus tard, après avoir initialement écarté cette possibilité[7].
En avril 2024, l'affaire est classée sans suite, le juge qui en est chargé estimant que le délit n'était pas constitué[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18].