Un des premiers méta-modèle proposés pour l'urbanisation informatique est celui de Christophe Longépé dans son ouvrage "Le projet d'urbanisation du SI"[1].
Il existe aujourd'hui de nombreux métamodèles pour décrire les systèmes d'information.
L'objectif principal de ce type de diagramme est tout d'abord d'offrir un point de repère et un langage commun pour l'ensemble des parties prenantes du système d'information.
Par exemple, les principes d'urbanisation de type UrbaEA proposent de décomposer le SI en plusieurs vues. Le cadre commun d'urbanisation du SI de l'état (en sa première version) propose 5 niveaux de représentation du SI, et propose une vue "Stratégie" [2].
L'efficacité de l'utilisation d'un métamodèle d'urbanisme ne peut être obtenue qu'en convainquant les dirigeants de son utilité, c'est-à-dire en mettant en évidence les points sensibles de la démarche d'urbanisation qui correspondent aux enjeuxmétier, ce que l'on appelle quelquefois l'alignement stratégique.
Cette phase fait partie de la vue stratégique de la démarche d'urbanisation.
La donnée conceptuelle (le modèle conceptuel de données, MCD au sens de Merise (informatique)) intervient dans la vue applicative.
La vue technique : concepts des niveaux logique et physique (optionnel)
Selon les principes retenus, il est possible d'inclure ou non la vue technique dans le métamodèle d'urbanisme. Il n'existe pas de dogme sur ce point. Tout dépend de l'usage qui en est fait dans la démarche d'urbanisation.
Par exemple, cette vue est utile si l'objectif est d'uniformiser les socles techniques du système d'information.
Dans ce cas, la vue technique se subdivise en deux "sous-vues" :