Mélanie Demers

Mélanie Demers
Image illustrative de l’article Mélanie Demers
Fiche d’identité
Nationalité Canadienne
Style Danse contemporaine, Théâtre
Distinction Prix du Centre national des Arts des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (2024)

Prix du CALQ de la meilleure œuvre chorégraphique pour Confession Publique (2022)

GRAND PRIX de la danse de Montréal (2021)

Prix Buddies in Bad Times Vanguard Award for Risk and Innovation décerné par SummerWorks Performance Festival (2017)

Prix du CALQ de la meilleure œuvre chorégraphique pour WOULD (2015)

Dernière mise à jour : 17 janvier 2025

Mélanie Demers est une danseuse, chorégraphe et metteuse en scène canadienne du Québec, surtout reconnue comme la fondatrice de la compagnie de danse MAYDAY[1].

Biographie

Artiste multidisciplinaire, Mélanie Demers fonde à Montréal la compagnie MAYDAY en 2007, explorant le lien puissant entre le poétique et le politique.[2] Avec chaque nouvelle création, elle approfondit son engagement envers les œuvres aux inspirations multiples et les formes hybrides.[3] Sa fascination pour l'interaction entre le mot et le geste s'est cristallisée avec WOULD (2015), qui a remporté le prix CALQ de la meilleure chorégraphie.[4] En 2016, Mélanie Demers entame un nouveau cycle de création avec Animal Triste[5]et Icône Pop ; les deux œuvres ont fait l'objet d'une tournée internationale. En 2017, Laïla Diallo invite Mélanie Demers à travailler à ses côtés à titre de chorégraphe invitée au Skånes Dansteater de Malmö (Suède) pour la création de Something About Wilderness.[6],[7]

Après le succès de l'ambitieux projet Danse Mutante sur scène, La Goddam Voie Lactée (2021), Confession Publique (2021)[8] et Cabaret Noir (2022) entrent sous les feux de la rampe dans divers lieux et festivals prestigieux[9]. En 2021, Mélanie Demers reçoit le GRAND PRIX de la danse de Montréal,[10] qui reconnaît la marque unique qu'elle laisse sur son époque. L'année suivante, elle reçoit le prix CALQ de la meilleure chorégraphie pour Confession Publique[11] et Angélique Willkie reçoit le prix de la meilleure interprétation pour la même œuvre[12]lors de la cérémonie des Prix de la danse de Montréal 2022.

En 2023, elle se tourne vers le théâtre et met en scène la pièce Déclarations de l'auteur acclamé Jordan Tannahill au Théâtre Prospero[13]. En avril 2023, Mélanie Demers est finaliste du prix Jovette-Marchessault[14]. Son expertise dans le mouvement l’amène à accompagner des metteur·ses en scène et à enseigner dans les plus grandes écoles de théâtre du Canada[15].  Mélanie Demers est présente dans des émissions de radio[16] et de télévision, offrant ainsi des occasions régulières au public de la retrouver. En 2024, Mélanie Demers co-créée et monte sur les planches de l’Espace GO dans Affaires intérieures.[17] Elle devient également lauréate du prix du CNA dans le cadre des Prix du Gouverneur général pour les Arts du Spectacle.[18]

À ce jour, elle a chorégraphié trente pièces qui ont été présentées dans une quarantaine de villes d'Europe, d'Amérique, d'Afrique et d'Asie.

Formation

  • 1993-1996 : AEC du programme professionnel en danse contemporaine des ateliers de danse moderne de Montréal inc. (Renommé École de danse contemporaine de Montréal)[19]
  • 1991-1993 : Boursière au programme professionnel de l’École de Danse de Québec
  • 1991-1993 : DEC en littérature au Cégep de Ste-Foy

Début de carrière

Mélanie Demers a été une interprète phare de Ginette Laurin et de sa compagnie O Vertigo pour laquelle elle a dansé pendant une décennie.[20] En parallèle de son engagement pour O Vertigo, on a pu voir Mélanie Demers sur scène, entre autres dans les œuvres de Jacques Poulin-Denis (Grand Poney), Projet In Situ à Lyon et au Dandelion Dance Theater de San Francisco[21].

Répertoire

Œuvres de la chorégraphe associées à sa compagnie MAYDAY.

  • l'amour ou rien (2025)
  • Déclarations (2022)
  • Cabaret Noir (2022)
  • La Confession Publique (2021)
  • La Goddam Voie Lactée (2021)
  • MAMA (2021) Film
  • Danse Mutante (2018)
  • Post Coïtum (2020)
  • Animal triste (2016)
  • Icône Pop (2013)
  • WOULD (2014)
  • Goodbye (2012)
  • Junkyard/Paradis (2010)
  • Sauver sa Peau (2008)
  • Les Angles Morts (2006)

Références

  1. Agence de revenue du Canada, « Faits saillants »
  2. Balado Québec-Insérer le théâtre ici, « L'engagement politique et la multidisciplinarité selon Mélanie Demers »
  3. Ici Radio-Canada Première, « Mélanie Demers, la danseuse contemporaine hyperactive »
  4. Prix de la danse de Montréal, « Prix de la meilleure oeuvre chorégraphique 2015 »
  5. Agora de la danse, « Animal Triste » (consulté le )
  6. Now, « Mélanie Demers »
  7. (en) Laila Diallo, « Something about Wilderness »
  8. (en) Janet Smith, « MAYDAY's award-winning Confession Publique is an act of radical exposure, May 26 and 27 », Stir,‎ (lire en ligne)
  9. (en) Janet Smith, « Montreal's Mélanie Demers unleashes the female voice in La Goddam Voie Lactée (Push festival) », Stir,‎ (lire en ligne)
  10. Mario Cloutier, « Mélanie Demers couronnée », La presse,‎ (lire en ligne)
  11. Conseil des arts et des lettres du Québec, « Mélanie Demers, récipiendaire du prix du CALQ pour la meilleure œuvre chorégraphique au Québec »
  12. Prix de la danse de Montréal, « Lauréate prix interprétation 2022 »
  13. Iris Gagnon-Paradis, « Manifestation de vie - Critique », La Presse,‎ (lire en ligne)
  14. Véronique Larocque, « Prix Jovette-Marchessault | Les finalistes dévoilées », La Presse,‎ (lire en ligne)
  15. Université du Québec à Montréal, « COURS //FAM410H - Processus de création selon Mélanie Demers »
  16. Radio-Canada, « Il restera toujours la culture - Chronique »
  17. Christian Saint-Pierre, « «Affaires intérieures», abolir les frontières - critique », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  18. Prix du Gouverneur Général, « Récipiendaire prix du CNA 2024 »
  19. École de la danse contemporaine de Montréal, « Portraits de diplômés » Mélanie Demers »
  20. Frédérique Doyon, « Danse - Mélanie Demers traque les troublantes réalités de l'existence », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  21. Catherine Lalonde, « Danse - Mélanie Demers : bonheur aveugle et beauté Dollarama », sur Le Devoir, (consulté le )