Contrairement aux autres médailles du CNRS qui récompensent plusieurs individus dans différents champs scientifiques, la médaille d'or n'est décernée qu'à un seul individu par an, tous domaines scientifiques confondus.
Elle est créée en 1954 afin de mettre en valeur et mieux connaître les réalisations internes[5]. Cette médaille distingue un chercheur pour « l'originalité, la qualité et l'importance de ses travaux, reconnus sur le plan national et international »[6]. Depuis 2014, le CNRS décide d'augmenter la visibilité des femmes scientifiques[7],[8]. Il applique un principe de parité à partir de 2016 pour l'attribution des médailles de bronze et d'argent[9].
La médaille fait partie des médailles « Talents CNRS » que sont la médaille d'or qui récompense l'ensemble d'une carrière scientifique, la médaille de bronze qui récompense les jeunes chercheurs, la médaille de l'innovation qui honore les travaux remarquables sur le plan technologique, thérapeutique, économique ou sociétal, et la médaille de cristal qui récompense les personnels d'appui à la recherche[10].
Cette récompense représente un encouragement du Centre national de la recherche scientifique à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes »[12]. La médaille de bronze est décernée sur proposition d'une section du Comité national de la recherche scientifique, composée de chercheurs CNRS, d'enseignants-chercheurs universitaires et d'ingénieurs[13],[14]. Elle est attribuée chaque année à une quarantaine de chercheurs ou enseignants-chercheurs d'un établissement public à caractère scientifique et technologique français, généralement une par section du Comité national de la recherche scientifique. Depuis 2008, le CNRS a décidé d'augmenter la visibilité des femmes scientifiques et applique un principe de parité pour l'attribution des médailles de bronze et d'argent.
La médaille de cristal du CNRS, créée en 1992 sous le simple nom de Cristal, « récompense celles et ceux qui, par leur créativité, leur maîtrise technique et leur sens de l'innovation, contribuent aux côtés des chercheurs à l'avancée des savoirs et à l'excellence de la recherche française »[15].
Jusqu'en 2013, il se présentait sous la forme d'un objet de cristal créé pour le CNRS par le verrier et sculpteur Yan Zoritchak[16]. À partir de 2014, le CNRS unifie la nomenclature de ses prix nationaux, faisant du Cristal une « Médaille de cristal », sur le modèle des médailles de bronze, d'argent et d'or qu'il décernait déjà[17].
↑Olivier Ihl, « Les distinctions honorifiques au CNRS. Genèse, pratiques, usages », dans La fabrique de l’honneur : Les médailles et les décorations en France, XIXe – XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN978-2-7535-6666-8, lire en ligne), p. 197–219.
↑Anne-Marie Bataillon, Raymonde Blanchard, Sylvie Hochet et Marie Paule Peyre, « Présence des femmes au CNRS », L'Homme et la société, vol. 99, no 1, , p. 169–176 (DOI10.3406/homso.1991.2546, lire en ligne, consulté le )
↑Mission pour la place des femmes, Plan d’action égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au CNRS, (lire en ligne), p. 3
↑Olivier Ihl, « Les distinctions honorifiques au CNRS. Genèse, pratiques, usages », dans La fabrique de l’honneur : Les médailles et les décorations en France, XIXe – XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN978-2-7535-6666-8, lire en ligne), p. 197–219