Il fonde le mouvement surréaliste de Lisbonne avec d'autres artistes comme Alexandre O'Neill ou Artur do Cruzeiro Seixas, qu'il a connu à l'école des arts décoratifs. Il écrit un manifeste du surréalisme portugais avec António Maria Lisboa. Il fonde plus tard un second groupe surréaliste dissident du premier. Son œuvre se caractérise par une expérimentation constante.
Il devient est aussi proche de résistants au régime fasciste de Salazar. Dans les années 1960 et 1970, il a été persécuté par la police judiciaire portugaise pour son homosexualité. Elle transparaît dans certaines de ses œuvres (Lisboa-os-Sustos) et l'a conduit à séjourner au Royaume-Uni et en France. Il a plus tard parlé ouvertement de sa sexualité[3]. Sa dépouille repose à Lisbonne, au Cemitério dos Prazeres, où l'on peut lire son poème en guise d'épitaphe : « A vida às portas da vida/ e o azul masculino de um rio/ Amor ardente /de forma distinta ».
Œuvres
Labyrinthe du chant, traduit par Isabel Meyrelles et l'auteur, présenté par José Pierre, L'Escampette, 1994.