Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation
Le Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation, situé à Romans-sur-Isère, expose des documents et des objets relatifs à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale dans la Drôme. La décision municipale de sa fermeture en 2021 suscite une polémique.
Localisation
Le musée est installé dans une aile du bâtiment de la Visitation abritant aussi le musée international de la chaussure à Romans-sur-Isère[1].
Installé dans l'ancien couvent de la visitation de Romans, il est inauguré le en présence de Jacques Debû-Bridel, membre fondateur du Conseil national de la résistance[4].
Le musée a fait l'objet d'un ré-aménagement complet et d'une nouvelle présentation en 1994[5].
La décision de la maire Marie-Hélène Thoraval de fermer le musée municipal consacré à la Résistance et à la déportation en 2021 suscite une polémique[6]. Des habitants et les associations d’anciens combattants dénoncent « une décision politique abjecte »[3] et organisent un comité de défense du musée[7]. Une pétition nationale recueille, en 2023, 31 500 signatures[8].
↑ a et bCédric Pietralunga, « La fermeture du Musée de la Résistance de Romans-sur-Isère jugée « abjecte » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean Sauvageon, « Sauvegarder le musée de la Résistance en Drôme et de la déportation de Romans-sur-Isère », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 150, , p. 165–166 (ISSN1271-6669, DOI10.4000/chrhc.17075, lire en ligne, consulté le )
↑Natacha Devanda, « Romans-sur-Isère : la mairie piétine la mémoire de la Résistance », Charlie Hebdo, (lire en ligne)