Mustapha Sfar

Mustapha Sfar
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Portrait de Mustapha Sfar
Naissance 1892 ou 1898
Tunis, Tunisie
Décès
Tunis, Tunisie
Nationalité tunisienne
Profession
Traducteur
Autres activités
Président du Club africain
Directeur de La Rachidia
Maire de Tunis
Famille
Béchir Sfar, père

Mustapha Sfar (arabe : مصطفى صفر), né en [1] ou 1898[2] à Tunis et mort le à Tunis[1],[2], est un homme politique tunisien.

Famille et formation

Né dans une famille de la bourgeoisie tunisoise, il est le fils du réformateur Béchir Sfar, président de la Khaldounia et caïd-gouverneur, et le petit-fils de Mustapha Sfar, officier militaire et caïd-gouverneur.

Il étudie au lycée Carnot de Tunis et au Collège Sadiki, puis poursuit son cursus avec des études universitaires en sciences juridiques à Paris.

Carrière

En 1913, il est traducteur dans la première section du secrétariat général du gouvernement tunisien. En 1921, il devient secrétaire du ministre de la Plume, Mustapha Dinguizli. Adjoint du chef de la section d'État, Hédi Lakhoua, il lui succède en 1934 et occupe également le poste de directeur du protocole au grand vizirat[3]. En 1935, il remplace Abdeljelil Zaouche comme Cheikh El Médina et maire de Tunis[2],[4].

Entre 1927 et 1930, il est président du Club africain[5],[6]. Voulant faire revivre la musique andalouse[2] après son retour de Constantine[3], il participe en 1934 à la fondation de La Rachidia[2],[3], une association culturelle et artistique spécialisée dans la musique tunisienne qu'il dirige[3] depuis sa fondation jusqu'à sa mort[4].

Hommages

Afin de lui rendre hommage, une rue est rebaptisée à son nom dans le quartier du Belvédère à Tunis.

Références

  1. a et b (ar) Mounir Batikh, « Mustapha Sfar : Maire de Tunis et pionnier de la pensée, de la culture et du sport », Assabah, 4 juillet 2008.
  2. a b c d et e Adel Latrech, « L'auteur de l'efflorescence de la Rachidia », La Presse de Tunisie, 1er février 2008.
  3. a b c et d Tahar Melligi, « La Rachidia : phare et conservatoire du chant tunisien authentique », La Presse de Tunisie, 17 juillet 2010.
  4. a et b Tahar Melligi, « Nostalgie… nostalgie… : Il y a 52 ans qu'elle nous a quittés », La Presse de Tunisie, 29 novembre 2010.
  5. Lotfi Zahi, Aux origines du Club africain, éd. Karem Sharif, Tunis, 2012, p. 418-441.
  6. « Les présidents du Club africain », Dialogue, n°404, 31 mai 1982.