Muscle auriculaire postérieur

Muscle auriculaire postérieur
Le muscle auriculaire postérieur gauche
Groupe
Identifiants
Nom latin
musculus auricularis posterior
TA98
A04.1.03.022Voir et modifier les données sur Wikidata
TA2
2091Voir et modifier les données sur Wikidata
FMA
46857Voir et modifier les données sur Wikidata

Le muscle auriculaire postérieur est un un muscle extrinsèque de l'oreille situé derrière le pavillon de l'oreille.

Description

Origine

Le muscle auriculaire postérieur nait de la partie mastoïde de l'os temporal

Trajet

En deux ou trois faisceaux, le muscle auriculaire postérieur se dirige vers l'avant.

Terminaison

Le muscle auriculaire postérieur se termine sur la surface crânienne du pavillon de l'oreille.

Innervation

Le muscle auriculaire postérieur est innervé par le nerf auriculaire postérieur, une branche du nerf facial (VII)[1],[2].

Vascularisation

Le muscle auriculaire postérieur est irrigué par des branches de l'artère auriculaire postérieure, qui se prolongent profondément dans le muscle[1].

Il est drainé par la veine auriculaire postérieure qui accompagne l'artère[1].

Action

Le muscle auriculaire postérieur tire le pavillon de l'oreille vers l'arrière. Cet effet est généralement très léger, bien que certaines personnes puissent remuer les oreilles en raison d'un mouvement musculaire plus important[1].

Réflexe post-auriculaire

Le réflexe post-auriculaire ou réflexe de Preyer (rotation rapide du pavillon auriculaire chez certains animaux en réponse à des sons soudains et relativement forts, première fois décrite en 1882 chez le cochon d'Inde par le physiologiste Preyer) est une réponse musculaire vestigiale chez l'homme qui agit pour tirer l'oreille vers le haut et vers l'arrière[3]. La recherche suggère que les circuits neuronaux pour l'orientation du pavillon de l'oreille ont survécu dans un état vestigial pendant plus de 25 millions d'années.

Aspect clinique

Si le muscle auriculaire postérieur s'insère dans une partie inhabituelle du pavillon de l'oreille, cela peut provoquer des oreilles décollées[4] .

Voir aussi

Références

  1. a b c et d (en) Joseph Niamtu, Cosmetic Facial Surgery, Edinburgh, 2nd, , 473 - 532 p. (ISBN 978-0-323-39402-4, OCLC 976037123, DOI 10.1016/B978-0-323-39393-5.00008-X, lire en ligne), « 8 - Cosmetic Otoplasty and Related Ear Surgery »
  2. (en) Jean-Pierre Barral et Alain Croibier, Manual Therapy for the Cranial Nerves, Edinburgh, Churchill Livingstone / Elsevier, , 227 - 238 p. (ISBN 978-0-7020-3736-8, OCLC 460904284, DOI 10.1016/B978-0-7020-3100-7.50028-8, lire en ligne), « 25 - Ear »
  3. (en) Benning, « Postauricular and superior auricular reflex modulation during emotional pictures and sounds », Psychophysiology, vol. 48, no 3,‎ , p. 410–414 (ISSN 1469-8986, PMID 20636290, PMCID 2962877, DOI 10.1111/j.1469-8986.2010.01071.x)
  4. (en) Yotsuyanagi, Yamauchi, Yamashita et Sugai, « Abnormality of Auricular Muscles in Congenital Auricular Deformities: », Plastic and Reconstructive Surgery, vol. 136, no 1,‎ , p. 78e–88e (ISSN 0032-1052, DOI 10.1097/PRS.0000000000001383, lire en ligne)

Liens externes