La muraille suit les modèles helléniques : elle est composée de deux faces parallèles de tabaire (pierre de grès local) d'une hauteur de plus de trois mètres.
Les restes archéologiques qui aujourd'hui peuvent être contemplés de la muraille punique sont justement situés à l'entrée de l'isthme entre les collines San José et du mont Sacro. Durant les fouilles archéologiques, des indices d'un incendie ont été retrouvés, probablement causés par la bataille ou par le pillage qui suivit la prise de la ville.
Aujourd'hui, les vestiges peuvent être visités grâce au Centro de Interpretación de la Muralla Púnica, qui fait partie du consortium touristique « Cartagena, Puerto de Culturas » ; l'édifice qui protège les restes archéologiques et qui recrée au moyen de l'architecture la plus contemporaine la hauteur originale de cette construction défensive.
Annexe
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(es) José Manuel Chacón Bulnes et Alberto Ibero Solana, « Muralla Púnica de Cartagena », Memorias de patrimonio, no 7, 2003-2005, p. 168-177 (ISSN1887-8334).
(es) Carmen Marín Baño, « Un modelo estratigráfico de la Cartagena púnica: la muralla de Quart-Hadast », Anales de prehistoria y arqueología, nos 13-14, 1997-1998, p. 121-140 (ISSN0213-5663)
(es) Carmen Marín Baño, « La cerámica ibérica pintada de la muralla púnica de Cartagena », Revista de estudios ibéricos, no 3, , p. 245-298 (ISSN1135-2299)
(es) M. Martín Camino et Juan Antonio Belmonte Marín, « La muralla púnica de Cartagena: valoración arqueológica y análisis epigráfico de sus materiales », Aula Orientalis, no 11, , p. 161-171.