À la suite des querelles entre Arabes et Berbères qui prennent naissance avec le partage des dépouilles des vaincus, il embrasse le parti berbère et, mécontent, il signe un traité avec Eudes d'Aquitaine qui, pour se l'attacher, lui donne en mariage sa fille, appelée par quelques auteurs Lampegia (chez d'autres elle est nommée « Numérance » ou « Ménine »[2]) et célèbre par sa beauté.
À la suite de la signature de la trêve, Munuza refuse d'attaquer les Chrétiens tel qu'ordonné par Abd al-Rahman, qui projette alors sa grande expédition en Gaule. Ce dernier ordonne à un de ses généraux, Gedhi-Ben Zehan, de marcher contre Llívia.
Munuza meurt en essayant de fuir et de gagner les terres du duc d'Aquitaine. Quelques historiens arabes disent qu'il se précipita du haut d'un rocher ; d'autres prétendent qu'il mourut en défendant sa compagne. La tête de Munuza fut envoyée à son chef, comme trophée de la victoire, et Lampégie fut conduite à Damas pour orner le harem du calife[3].
Références
↑Appelé également Munuza, Mounour, Uthman ibn Naissa.
↑« Histoire de la domination des Arabes et des Maures en Espagne » par José Antonio Conde, Madrid, 1820-1821, vol. 1, page 136].
↑Louis Viardot, Essai sur l'Histoire des Arabes et des Mores d'Espagne, Paulin edit., (présentation en ligne).
Sources
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