Le Mouvement pour la justice et la réhabilitation du Niger (MJRN) est un groupe armé toubou formé en 2016 au Niger.
Historique
Le mouvement apparaît le , par un communiqué signé par son « président par intérim », Adam Tcheke Koudigan, qui déclare : « Le Mouvement pour la justice et la réhabilitation du Niger informe l’opinion nationale et internationale de son intention d’avoir recours à la lutte armée pour obtenir nos droits fondamentaux. [...] Le gouvernement du Niger est resté complètement indifférent à nos revendications plus que légitimes. Malgré nos cris de détresse face aux dégâts écologiques des sites pétroliers [...] la dégradation de nos territoires de pâturages et de nos conditions de vie [...] les autorités de la république du Niger sont muettes à nos revendications »[1],[2].
Le MJRN réclame le développement des régions des provinces de Kawar et Manga, situées dans les régions d'Agadez et Diffa[1]. Il s'en prend également à la China National Petroleum Corporation (CNPC) accusée de faire « des millions de dollars de bénéfice sur les sites pétroliers » tout en faisant « payer le prix fort [...] sur le plan environnemental » aux « riverains »[1],[2].
Le groupe utilise le sud de la Libye comme base arrière, mais en 2019 une offensive de l'Armée nationale libyenne provoque la fuite des rebelles du MJRN[3]. Le , 121 de leurs combattants menés par Mahamat Tinaymi se rendent à l'armée nigérienne à Madama[3]. Une cérémonie de désarmement a lieu à Dirkou le [4].