Le , le bureau politique du MUST se prononce contre le projet de changement de constitution de Denis Sassou-Nguesso, qu'il juge infondé et inopportun à la veille d'une élection présidentielle : « On ne change pas les règles du jeu avant la fin du match. Le faire équivaudrait à un coup d’État constitutionnel qui mettrait à mal la paix, la sécurité et la stabilité institutionnelle »[5].
Lors de l'élection présidentielle de 2016, Claudine Munari se porte candidate sous l'étiquette du MUST. Seule femme à se présenter, elle souhaite être « la présidente de l'unité et de la lutte contre le chômage des jeunes »[6] et a pour objectif de « changer radicalement le Congo »[7]. Elle recueille 1,54 % des voix, arrivant 7e sur neuf candidats, et conteste la réélection de Denis Sassou-Nguesso[8],[9].
Lors des législatives de 2017, l'alliance d'opposition Frocad-IDC, dont fait partie le MUST, appelle au boycott des élections pour protester contre la crise dans le département du Pool[10]. Claudine Munari ne se représente donc pas à Mouyondzi, et perd son siège. En , le parti est visé par une loi de 2017 interdisant les formations politiques n'ayant pas d'élus pour les représenter[11].
↑Claudine Munari échange avec son parti le MUST à Pointe-Noire, de Irma Nana Ikama, JTV-CONGO, 20 octobre 2009 [présentation en ligne] : Citation 00:58-01:06 : « Le MUST est un parti politique à dimension nationale qui, de par sa ligne politique, se trouve sur le droit chemin juste après quelques mois d'existence. »