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Le mouvement Voëlvry (en afrikaans : [ˈfʊəlfrəi]) en Afrique du Sud est un genre de musique chanté en afrikaans par des chanteurs engagés en opposition interne à l'apartheid. Le terme Voëlvry signifie «banni» ou «libre comme un oiseau». Ce mouvement a débuté le dans un club de Johannesburg. Ce fut le début d'une période que certains ont appelé le soulèvement du rock and roll. Le mouvement Voëlvry, qui par fierté utilisait la langue afrikaans, s'est focalisé sur la jeunesse afrikaner. Son principal objectif était de l'amener à prendre en conscience des changements qui devaient s'opposer à la "culture autoritaire et patriarcale" du régime en place[1].
Histoire
L'Afrique du Sud vivait sous le régime de l' apartheid (mot afrikaans) partiellement dérivé du français[Note 1], signifiant « séparation, mise à part . Les séparations raciales imposées par la loi s’articulaient autour de la division politique, sociale, économique et géographique du territoire sud-africain et de sa population répartie en quatre groupes raciaux hiérarchiquement distincts. La politique d'apartheid fut le « résultat de l'anxiété historique des Afrikaners obsédés par leur peur d'être engloutis par la masse des peuples noirs environnants »[2]. Les lois rigides qui en résultèrent, « dictées par une minorité blanche dynamique obsédée par sa survie » en tant que nation distincte, furent ainsi le résultat d'une confrontation, sur une même aire géographique, d'une société sur-développée, intégrée au premier monde avec une société de subsistance, encore dans le tiers monde, manifestant le refus de l'intégration des premiers avec les seconds[3]. Le soulèvement et les protestations sans cesse croissantes ont induit d'importants mouvements anti-apartheid dont le mouvement Voëlvry.
Le mouvement Voëlvry a débuté dans les années 1980 avec l'ouverture des studios Shifty Records(en). Fondée par Lloyd Ross, Shifty Records fit ses débuts, avec de la musique rock afrikaans, en visant à fournir une plate-forme pour la musique indépendante comportant un message social. Shifty fut un débouché pour les musiciens sud-africains opposés à l' apartheid[4]. Cela a amené Ross à autoriser la musique revendicative directement en réponse à l'apartheid.
Ralph Rabie, sous le nom de scène Johannes Kerkorrel, fut une force majeure de ce mouvement. Rabie a utilisé ce nom comme nom de scène pour se moquer de l' Église réformée néerlandaise. (Johannes Kerkorrel est la marque d'un orgue hollandais). D'autres musiciens, EKoos Kombuis(en) alias André du Toit, James Phillips, Bernoldus Niemand et Karla Krimpelien occupèrent un rôle important dans le mouvement.
La tournée
La tournée visait à amener les jeunes sud-africains à réfléchir sur les problèmes posés par le gouvernement. Lors de sa création, une surveillance importante des forces de l'ordre se fit ressentir, ce qui créa des problèmes sur les lieux qui l'accueillait. Elle tenta de s'implanter dans les campus universitaires, mais elle fut interdite dans la plupart d"entre eux en raison du «langage offensant pour le débat académique universitaire». La tournée s'est donc produite dans des bâtiments abandonnés.
Pendant la tournée, la couverture médiatique a été négative. Les médias ont affirmé que les paroles des chansons de la tournée étaient naïves. Kerkorrel a déclaré plus tard: «Ils ne réalisent évidemment pas que toute notre idée est d'écrire des paroles naïves. Nous libérons la langue. Si vous pouvez transformer un langage en rock and roll, ce ne peut plus être un langage oppressant. » Les musiciens ont utilisé la musique rock and roll pour représenter les chansons et symboles traditionnels afrikaans
[5]. Les chansons du mouvement dépeignaient des symboles de base qui étaient importants en Afrique du Sud - en les reprenant pour représenter leur message. Par exemple, dans la chanson Ossewa (oxwagon), le symbole standard de l'oxwagon a été changé en voiture et a aidé à conduire les Afrikaners hors de l'agitation politique et vers l'avenir.