Faute de trouver le Kremlin, une fois que la gare de Koursk (à Moscou) a été trouvée, tout est direct, assuré, limpide, et imbibé : chaque tronçon du parcours Moscou-Petouchki (125 km environ) est l'occasion d'un bref chapitre rappelant un épisode de la vie du narrateur, Venedikt Eroféïev. Puis un petit groupe de buveurs se forme, avec conversation ivre. Quand vient le contrôleur habituel de la ligne, chaque voyageur sans ticket est tenu de payer son billet en lui servant un gramme d'alcool par kilomètre. La fin de l'Odyssée, la descente à Petouchki, est encore plus problématique[7].
↑Marie-Madeleine Martinet, Le chemin, la route, la voie : figures de l'imaginaire occidental à l'époque moderne, Presses Paris Sorbonne, , 563 p. (ISBN978-2-84050-381-1, lire en ligne)
↑Nadezhda Stangé-Zhirovova, Une autre Russie : fêtes et rites traditionnels du peuple russe, Peeters Publishers, , 265 p. (ISBN978-90-429-0232-9, lire en ligne)
↑(en) Georgy MANAEV, « Why did a Russian writer encourage people to get drunk on suburban trains? », Russia Beyond, (lire en ligne)
↑(en) Oleg YEGOROV, « 5 life lessons from Venedikt Yerofeyev, the Soviet author who celebrated alcoholism », Russia Beyond, (lire en ligne)
↑(en) Natalie Natalya Gonchar-Khanjyan, « Oneiric Motifs in the Poetics of Venedikt Erofeev », Bulletin of Yerevan University H: Russian Philology, (lire en ligne)