De retour en Allemagne en 1825, il s’installe à Francfort où il expose sa toile David jouant devant Saül.
Moritz-Daniel Oppenheim acquiert une grande notoriété en Europe pour son travail de portraitiste. Entre 1830 et 1850, il devient le portraitiste officiel de la famille Rothschild et réalise aussi les portraits posthumes des empereurs Otton IV et Joseph II.
À la fin de sa carrière, Oppenheim se consacre à peindre la rencontre entre le monde juif traditionnel et le monde moderne. Il essaie de transcrire le dilemme des Juifs allemands partagés entre désir d’assimilation, attachement sentimental au passé et antisémitisme de la société allemande.
Moritz-Daniel Oppenheim est considéré comme le premier peintre juif de l’ère moderne. Il est le premier artiste juif à être reconnu par les non-juifs.[réf. souhaitée] Son travail artistique est marqué par ses racines religieuses même s’il travaille aussi sur des thèmes profanes et si ses clients sont avant tout des Juifs émancipés.
Alors que certains artistes juifs se convertissent au christianisme pour pouvoir travailler en toute quiétude dans la société, Oppenheim reste fidèle à sa religion de ses pères.
Mort le à Francfort, Oppenheim est inhumé dans l'ancien cimetière juif de la ville.
Quelques œuvres
Le style épuré de sa jeunesse est visible dans Les Frères Jung et leur maître, tableau qui traduit l’influence du mouvement nazaréen.
À la fin de sa vie, Oppenheim se tourne vers les thèmes de la vie juive : Le Retour du volontaire juif de la guerre de libération au sein de sa famille vivant selon l’antique tradition, Mendelssohn et Lavater jouant aux échecs sous le regard de Lessing, Mariage traditionnel à Francfort, Le Mariage (1861)[1].
(de) Ruth Dröse, Frank Eisermann, Monica Kingreen, Anton Merk, Der Zyklus „Bilder aus dem altjüdischen Familienleben“ und sein Maler Moritz Daniel Oppenheim, CoCon-Verlag Hanau (ISBN3-928100-36-X).