Suivant le patois francoprovençal local, le nom « Morgex » se prononce sans le « x » final, « Morgé », comme pour de nombreux toponymes et noms de famille de la Vallée d'Aoste et des régions limitrophes (Savoie et Valais).
Le toponyme Morgex dérive du patois valdôtainmeurdziye, terme indiquant de façon générale un tas de pierres, et dans ce cas particulier des petits murs construits avec des pierres récupérées dans la Doire Baltée afin de séparer les parcelles (bornage primitif). À moins qu'il ne s'agisse d'un type ancien en *-iacum, en raison du fait qu'à l'époque romaine, Morgex s'appelait sans doute Moriacium[3]. D'autres toponymes envisagés sont Morgentia et Morgetium.
En particulier, sur le versant de la gauche orographique de la Doire Baltée en amont du lieu-dit Dalley, se situent les plus hauts vignobles d'Europe, qui produisent le vin blanc Chaudelune, de production très réduite, requérant entre autres une vendange nocturne.
D'autres maisons-fortes, citées par Jean-Baptiste de Tillier, ne sont plus présentes de nos jours, entre elles la maison-forte de Léaval, la maison-forte de Malliet et la maison-forte de Rubilly.
Architecture religieuse
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption (voir lien externe au fond de l'article) avec son musée est l'une des plus anciennes du Valdigne et du Val d'Aoste. Elle remonte au XIIe siècle. À remarquer le clocher roman, les fresques à l'intérieur et le musée paroissial avec les objets du bienheureux Vuillerme de Léaval.
Les chapelles des hameaux sont nombreuses : à Arpy, au Dailley, à La Ruine, au Lavancher, au Liarey, à Licony et au Villair.