Montpelier était autrefois située dans une réserve amérindienne des Miamis : la réserve Godfroy ouverte en 1818[3]. La ville est fondée en 1837 par Abel Baldwin, originaire du Vermont[2],[4],[5], qui dessine la ville selon un plan similaire à celui de Montpelier, la capitale de cet État[4],[5]. Le bourg se développe avec un bureau de poste en 1840 et une école en 1850[4]. Montpelier devient une municipalité en 1870[4],[5].
En 1887, du gaz naturel et du pétrole sont découverts dans la région[4]. Montpelier connaît un important boom économique dans les années qui suivent et est surnommée « la ville du pétrole » (en anglais : oil city)[4],[5]. Elle compte jusqu'à 6 000 habitants[6]. Cependant, à partir de 1910, les réserves s'épuisent et Montpelier redevient peu à peu une communauté rurale. Sa bibliothèque Carnegie, construite en 1907-1908 durant l'âge d'or de la ville, est inscrite au Registre national des lieux historiques[4].
Selon l'American Community Survey de 2019, la population de Montpelier est blanche à 90 %, le reste de ses habitants étant asiatiques (5 %), métis (4 %) ou amérindiens (1 %). Par ailleurs, 96 % des habitants de Montpelier parlent l'anglais à la maison[7].
Le revenu médian par foyer à Montpelier est de 39 313 dollars, inférieur à celui de l'Indiana (56 303 dollars) et des États-Unis (62 843 dollars). Parallèlement, son taux de pauvreté est plus élevé, à 20 % contre 11,9 % dans l'État et 10,5 % dans le pays. Seuls 6,9 % de ses habitants sont diplômés d'un baccalauréat universitaire ou d'un diplôme supérieur, contre 26,5 % en Indiana et 32,1 % à l'échelle nationale[7],[8].