Montmarquet est une ancienne commune française (dans le département de la Somme) aujourd'hui intégrée à celle de Lafresguimont-Saint-Martin.
Géographie
Montmarquet est une localité située à mi-chemin entre Liomer (village plus au Nord, dans la Somme) et Aumale (au Sud, en Seine-Maritime), sur la route départementale RD 178. L'autoroute A 29 passe juste au Sud de Montmarquet.
Toponymie
Le village est connu comme Magno-Marches en 1052, Mont-Marquetz en 1157, Mons de Marchia en 1214, Mons Marcassii en 1281 et Mont de Marquay au XVIIe siècle[1].
Histoire
Ancien Régime
« Le fief noble de Montmarquet relevant de la baronnie de Brétizel, par hommage de foi et de main, « dix sols de relief[Note 1], cinq sols d'aide, treizièmes amendes, forfaitures se composait : d'une maison seigneuriale, bâtiments, cour, jardin d'une contenance d'environ deux journaux ». Le domaine de cette seigneurie comprenait : soixante-neuf journaux en plusieurs pièces situés au dit Montmarquet, et les revenus de ce fief étaient donnés par les censives à prendre sur le terroir, les maisons et « autres terres aux environs ». Les censives se montaient à vingt et une livres sept sous, dix boisseaux de blé, mesure d'Aumale, cent trente-trois boisseaux d'avoine même mesure plus le droit de champart de trois gerbes au cent, « contre cinq autres que perçoit le sieur de Fonteny avec demi champart tel que de quatre au mille qui se partage également entre le seigneur de Beaucamps et le sieur de Fonteny ». En 1676 ces droits étaient affermés pour la somme annuelle de deux cent cinquante livres.
Le possesseur de la seigneurie de Montmarquet avait les honneurs de l'église.
Cette terre fut vendue à Thérèse de Runes, le , par Nicolas d'Arandel. Depuis cette époque elle ne cessa d'appartenir aux seigneurs de , par Nicolas d'Arandel. Depuis cette époque elle ne cessa d'appartenir aux seigneurs de Beaucamps-le-Jeune.
Sur le territoire de Montmarquet était un fief situé près le chemin de Paris à la mer, au lieu dit : Le camp Dubus ou de Bar, tenu de Lafresnoye par une paire d'éperons de rente annuelle. Ce fief appartenait aux seigneurs de Beaucamps depuis le XVe siècle. Il fut acheté le 1 par Guillaume de Pisseleu, à Jean Campion et à Henri Pecoul, curé de Montmarquet, moyennant le prix de vingt-huit livres parisis avec « cent sols de vin ».
Dépendaient du fief de Montmarquet :
Le fief Dumontier ou du Moutier, qui donnait à son possesseur les droits de basse justice, colombier, four, tor et ver.
Montmarquet perd son « autonomie communale » et fusionne le avec d'autres petits villages aux alentours pour former l'actuelle commune de Lafresguimont-Saint-Martin[3],[4].
La chapelle Sainte-Apolline et Saint-Vast de Montmarquet où on venait autrefois invoquer les saints pour aider les enfants à marcher. Déjà mentionnée en 1764, sur la route de Gauville, elle a été rénovée en 2009[6].
Château de Montroy
Personnalités liées au village
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Notes et références
Notes
↑En droit féodal, le relief est le droit que le vassal devait payer à son seigneur, lors de certaines mutations, ainsi dit parce que le vassal, par ce droit, relevait le fief.
Références
↑Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie : Arrondissement d'Amiens : cantons de Corbie, Hornoy et Molliens-Vidame, A Picard, imprimeur à Paris & Yvert-et-Tellier, imprimeur à Amiens, , 458 p. (lire en ligne), p. 198-205, sur Gallica.
↑Pierre-Louis Limichin, Notice historique sur Beaucamps-le-Jeune (Somme), suivie d'une notice sur Anne de Pisseleu, Reims, Impr. de l'Académie, , 66 p. (lire en ligne), p. 19-20 sur Gallica.
↑André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 99 (ASINB000WR15W8).
Cahier de doléances de Montmarquet, in « Célestin Hippeau, Le gouvernement de Normandie au XVIIe et au XVIIIe siècle : Documents inédits tirés des archives du château d(Harcourt, t. 5, Caen, Imprimerie Goussiaume de Laporte, , 573 p. (lire en ligne), p. 561-568 ».