La montée du Faron (anciennement l'ascension du Mont Faron) est une course de montagne reliant la ville de Toulon au sommet du mont Faron en France. Elle a été créée en 1976.
Histoire
La course est créée en 1976 par le journal Var-Matin d'après une idée de Jean Mayer, homme de presse du journal[1]. Il propose d'organiser une épreuve sportive populaire et festive dont l'arrivée se situe au sommet du mont Faron, permettant ainsi d'offrir des animations à l'arrivée. L'inscription est notamment offerte par le journal afin d'attirer le plus grand nombre de participants. La première édition a lieu le et voit 276 concurrents rallier l'arrivée[2],[3].
L'épreuve rejoint le calendrier de la CIME dès la première édition[3] et connaît rapidement un succès international. Elle reçoit le statut de super-cime en 1979[4]. Lors de cette édition, un concurrent décède. Pour éviter les fortes chaleurs, la date de l'épreuve est déplacée au dimanche de Pâques[2].
Le record de participation est atteint en 1991 avec 1 797 coureurs au départ. Cette même année, la course est endeuillée par le décès d'un deuxième coureur. Le journal Var-Matin se retire de l'organisation de la course en 1993 à la suite de ces évènements tragiques. Michel Manda, propriétaire du magasin de sport Jogger à Toulon, et le Comité du Var d'Athlétisme reprennent l'organisation de la course. Le parcours est modifié et le règlement adapté pour mieux encadrer la course et respecter les legislations. Cependant, elle n'est plus gratuite, le journal n'offrant plus les entrées. À la demande de la municipalité, l'association d'Organisation du Faron pédestre est créée, regroupant le Comité du Var d'Athlétisme et les autres clubs toulonnais d'athlétisme. Michel Manda est élu président. Ce dernier invite des coureurs étrangers pour offrir une véritable dimension internationale à la course. En 1997, le Kényan Paul Kipsambu s'impose avec un temps record de 42 min 26 s[2].
À partir de 2008, la course perd de son intérêt, concurrencée notamment par les nouvelles épreuves de trail. Michel Manda démissionne de l'organisation. La présidence est reprise par Jacques Lepreux. Avec une moyenne de 400 à 500 coureurs par édition, la décision est prise de ne plus inviter de coureurs étrangers et la course devient une épreuve régionale[2].
Le parcours originel voit le départ donné à La Valette-du-Var. Il rejoint la route du Faron qu'il suit dans le sens de montée. L'arrivée est donnée au fort de la Croix Faron. Il mesure 14,7 km pour 480 m de dénivelé[2]
Le parcours est modifié une seconde fois en 1993. Le départ est toujours donné au boulevard de Strasbourg. Le parcours rejoint ensuite le fort Rouge et suit la route du Faron dans le sens de momtée de la circulation. L'arrivée est donnée à nouveau au fort de la Croix. Le parcours est raccourci à 12,6 km pour 564 m de dénivelé[2].
Le parcours est modifié une nouvelle fois en 2009[2]. Le départ est déplacé à l'avenue de la Victoire. Le parcours effectue le tour du parc des Lices puis remonte le boulevard Sainte-Anne, passe par la corniche Emile Fabre et emprunte la route du Faron dans le sens de la montée. L'arrivée s'effectue au parking du mémorial. Il mesure 10,65 km pour 495 m de dénivelé[7].
En 2017, le parcours est à nouveau modifié pour des raisons de sécurité et pour éviter l'agglomération. Le départ est donné au boulevard Amiral Vence vers le départ du téléphérique. Il emprunte ensuite la montée Saint-Charles puis la route du Faron en sens inverse de la circulation. L'arrivée se fait toujours au parking du mémorial. Le parcours mesure 8,3 km pour 450 m de dénivelé[8].
Pour l'édition 2020, le parcours est encore revu. Le départ est déplacé à l'avenue des Routes devant le stade de la Casa d'Italia. Le parcours remonte sur le Fort Rouge puis emprunte la corniche Emile Fabre pour rejoindre la route du Faron dans le sens inverse. Il est rallongé à 12,15 km[9].