Mongo (peuple)

Mongo
Description de cette image, également commentée ci-après
Une famille mongo

Populations importantes par région
Drapeau de la république démocratique du Congo RD Congo +40 000 000[réf. nécessaire]
Autres
Langues lomongo, lingala
Religions Christianisme, religion traditionnelle
Ethnies liées Anamongo,Mongo, Nkundu

Le peuple Mongo (ou Bamongo) est un groupe ethnique qui vit dans la forêt équatoriale d'Afrique centrale. Ils constituent le groupe ethnique le plus important de la république démocratique du Congo, très influent dans sa région nord. Le peuple Mongo est un ensemble diversifié de sous-groupes ethniques que l'on retrouvent dans 13 provinces de la république démocratique du Congo notamment dans le Sud des provinces de l’Équateur et de l'orientale, le Nord des provinces du Bandundu, de l'ancienne province Kasaï-oriental (actuel Sankuru) dans le Maniema, au Nord-Kivu, Sud-Kivu et au Katanga (Tanganyika). Leur présence la plus élevée se situe dans la province de l'Équateur et dans le nord de la province du Bandundu (Maï Ndombe). Les Mongo (Anamongo) sont évalués à environ plus de 32 millions d’individus soit environ 33% de la population congolaise.

Ethnonymie

Selon les sources on observe plusieurs variantes : Bamongo, Balolo, Bolongo, Lomongo, Mongos[1].

Langues

Ils parlent le lomongo ou ses dialectes, mais le lingala est couramment utilisé et remplace parfois le lomongo comme langue maternelle dans les centres urbains. Avec les Lubas et les Kongos, ils composent l'un des plus grands groupes de langues ethniques de la RDC.

Histoire

Femme mongo (phot. antérieure à 1928).

Selon Georges van der Kerken, les Mongo seraient originaires d'un pays du nord-est du Haut-Nil, dans les régions du lac Albert, lac Édouard et du lac Victoria, en Afrique de l'Est. D'autres seraient venus des régions plus au nord entre 1300 et 1500 de l'ère chrétienne. Par la suite, ils atteignent la région du Haut-Uélé, puis l'Équateur.

Ethnies Mongo

En république démocratique du Congo :

Tous se réclament de l'ancêtre commun Mongo. Ils font tous parties du grand clan nommé Ana-Mongo qui signifie « Les enfants de Mongo ».

Notes et références

  1. Source RAMEAU, BnF [1]

Voir aussi

Bibliographie

  • Joseph Baambe a Mboyo, Un mode d'inculturation de l'État au Zaïre : la réinstrumentalisation contemporaine de l'organisation sous-politique des classes d'âge dans le système Inongo chez les Mongo, Université de Paris 1, 1997 (thèse)
  • Louis Bamala, Les ancêtres de Lianja : prolégomènes à l'épopée des Mongo (traduction française par Gustaaf Hulstaert), Centre Aequatoria Bamanya-Mbandaka, 1988, 59 p.
  • (en) Brunhilde Biebuyck, Nkundo Mongo tales : analysis of form and content, Indiana University, 1980, 282 p. (thèse)
  • Joseph Bongango, L'organisation sociale chez les Mongo de Basankusu et sa transformation, Éditions Publibook, Paris, 2008, 247 p. (ISBN 9782748340891)
  • François Bontinck, « L'ethnonyme Mongo », in Annales aequatoria (Mbandaka), no 12, 1991, p. 462-470
  • (de) Rosemarie Eggert, Das Wirtschaftssystem der Mongo (Äquatorregion, Zaire) am Vorabend der Kolonisation : eine Rekonstruktion, D. Reimer, Berlin, 1987, 350 p. (ISBN 3-496-00873-3) (version remaniée d’une thèse soutenue à la Johannes Gutenberg-Universität de Mayence en 1984)
  • Rosemarie Eggert, « Le rôle joué par la monnaie précoloniale et moderne dans les transactions matrimoniales chez les Mongo de la région équatoriale de la R. D. Congo », in Annales aequatoria (Bamanya-Mbandaka), 21, 2000, p. 41-51
  • Albert Jozef de Rop, La littérature orale Mongo : synthèse et bibliographie, CEDAF, 1974, 72 p.
  • Gustave E. Hulstaert, Contes mongo, Bruxelles, Académie royale des sciences d'Outre-mer, 1965, 653 p.
  • Gustave E. Hulstaert, Proverbes mongo, Tervuren, Musée royal du Congo belge, 1958, 827 p.
  • G. Hulstaert, Éléments pour l'histoire mongo ancienne, Bruxelles, Académie royale des sciences d'outre-mer, 1984, 83 p.
  • Frédéric Ingetsi Imongya, Les effets juridico-canoniques du lien matrimonial en relation avec la culture mongo de la rép. Dem. du Congo : synthèse historique et actualité du problème, Pontificia Universitas Urbaniana, Rome, 2000, 155 p.
  • Piet Korse, « La forge chez les Mongo de Basankusu », in Annales aequatoria (Mbandaka), no 9, 1988, p. 23-35
  • Piet Korse, Lokonga Mondjulu et Bonje wa Mpay Bongondo, Jebola : textes, rites et signification d'une thérapie traditionnelle mongo, Centre Aequatoria, Bamanya-Mbandaka, 1990, 135 p.
  • (nl) Thomas van Langendonck, De invloed van de Missionarissen van het H. Hart op het ethnisch bewustzijn van de Mongo (1925-1965), Université de Gand, 1992, 207 p. (mémoire)
  • (nl) Mongo cultuur : tentoonstelling, 26 augustus tot 21 oktober 1984, georganiseerd door het Stadsbestuur van Sint-Niklaas en het Gemeentekrediet van Belgie, Gemeentekrediet, Bruxelles, 1984, 174 p. (exposition)
  • B. Nkombe, « Divination et médecine traditionnelle chez les Mongo : cas d'Is'Ifeko de Lilangi », in Africa (Rome), 1983, vol. 38, no 3, p. 396-414
  • Georges van der Kerken, L'ethnie mongo : histoire, groupements, sous-groupements, origines ; visions, représentations et explications du monde ; sociologie, économie, ergologie, langues et arts des peuples mongo, politique indigène, contacts avec peuples voisins, Falk, Bruxelles, 1944
  • (en) Hélène Pagezy, « Fatness and culture among the Southern Mongo (Zaire) : the case of the primiparous nursing woman », in African study monographs (Kyoto), 12 (3), , p. 149-160
  • Jan Vansina, « Vers une histoire des sociétés Mongo », in Annales aequatoria (Mbandaka), 8, 1987, p. 9-57.
  • Honoré Vinck, « Les débuts d'un musée de la culture Mongo au Centre Aequatoria de Bamanya (Bamanya, Zaïre) », in Bulletin of the West African Museums Project, Dakar, no 1, 1990, p. 17
  • Honoré Vinck, « L'influence des missionnaires sur la prise de conscience ethnique et politique des Mongo (RDC), 1925-1965 », publié au préalable dans la Revue africaine des sciences de la Mission (Kinshasa), no 4, , p. 131-147)

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :