La défaite du Parti libéral du Premier ministre sortant Lars Løkke Rasmussen aux élections législatives de provoque des tensions internes qui finissent par pousser Lars Løkke Rasmussen à démissionner de la présidence du parti fin . L'ancien ministre de l'Environnement Jakob Ellemann-Jensen est élu pour lui succéder le en l'absence d'opposants[3]. Par la suite, Løkke Rasmussen fonde son propre parti, les « Modérés »[4]. Le Parti libéral est durement affecté par cette crise interne : dans un sondage Gallup organisé en octobre 2022, il est ainsi donné à 13,2 % d'intentions de vote, soit une chute de dix points de pourcentage, tandis que les Modérés y sont crédités de 6,1 %[5].
Aux élections législatives anticipées organisées en , les Modérés arrivent en troisième position pour leur première participation électorale. S'affirmant en dehors des traditionnels « Bloc rouge » et « Bloc bleu », Lars Løkke Rasmussen espère alors obtenir la position de faiseur de rois dans le cas où aucun des deux blocs n'atteignait la majorité absolue. Si le Bloc rouge obtient finalement une courte majorité d'un siège, la Première ministre Mette Frederiksen réaffirme néanmoins sa volonté de former une large coalition au lendemain du scrutin, ouvrant la voix à un gouvernement de coalition incluant les Modérés[6],[7].