Mirrie Hill

Mirrie Hill
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
SydneyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Solomon
Nationalité
Formation
Conservatoire de musique de Sydney (en)
Université de SydneyVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Conservatoire de musique de Sydney (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Mirrie Irma Hill, née Solomon le et morte le , est une compositrice australienne[1].

Biographie

Mirrie Irma Jaffa Hill est née le 1er décembre 1889 dans la banlieue de Sydney à Randwick. Elle était la plus jeune des trois enfants de Levien Jaffa Solomon et de Kate Caroline[2].

Elle développe très tôt une oreille musicale, elle est notamment capable de détecter des dissonances et sort de la pièce en courant à chaque fois que sa tante jouait les Chansons sans paroles de Mendelssohn[3].

Elle étudie la composition avec Alfred Hill, qui deviendra plus tard son mari, à la Shirley School, Edgecliff.

La première œuvre orchestrale de Mirrie Hill, Rhapsody for Piano and Orchestra, est interprétée en 1914 à l'hôtel de ville de Sydney, avec Alfred Hill comme chef d'orchestre, Godfrey Smith et la Sydney Amateur Orchestral Society. La Première Guerre mondiale l'empêche de partir étudier en Allemagne, elle part donc au Conservatoire de musique d'État de Nouvelle-Galles du Sud (en), où le directeur Henri Verbrugghen lui offre une bourse[2].

En 1918 après avoir terminé ses études au Conservatoire, Hill y est nommée professeure adjointe d'harmonie, de contrepoint et de composition[1].

Elle prend sa retraite du Conservatoire en 1944, Hill travail ensuite de 1959 à 1966 comme examinateur pour l'Australian Music Examinations Board[2].

Elle mène notamment des recherches musicales inspirée des peuples autochtones d'Australie. Projet qu'elle commence lorsque l'anthropologue Charles P. Mountford lui demande de composer la musique du film qu'il réalisait sur la vie aborigène. Pour l'inspirer, Mountford donne à Hill des enregistrements qu'il avait faits d'interprétations de chansons indigènes australiennes. Hill s'est inspirée de ces enregistrements pour sa suite Three Aboriginal Dances et Arnhem Land Symphony . Bien que les chansons autochtones aient fortement influencé la symphonie de Hill, elle a expliqué par la suite que la symphonie n'était pas censée être spécifiquement autochtone dans sa composition[4],[5].

Mirrie Hill a décrit sa propre musique comme « [n'étant] pas un langage très moderne mais étant entièrement individuelle quant au style et au contenu »[2].

Elle compose dans de nombreux genres différents, avec une préférence pour la musique orchestrale classique[4]. Elle crée plus de cinq cents pièces, allant de la musique de chambre, et musiques de films aux œuvres d'étude pour enfants[6].

Bien qu'elle ait créé de nombreuses pièces de musique plus longues pour orchestre et ensembles, Hill était connue comme une « miniaturiste » car la plus grande partie de ses œuvres publiées sont des œuvres courtes[2].

Vie privée

En 1921, elle épouse son ancien professeur, Alfred Hill, celui-ci a trois enfants d'un précédent mariage. Le couple n'aura pas d'enfants. Ils se marient dans la banlieue de Sydney, à Mosman, où ils construisent une maison, ils y vivront la majeure partie de leur vie[2].

Alfred Hill, son mari, fut un compositeur reconnu, aussi le travail de Mirrie Hill a souvent été négligé[3]. Elle fit passer la carrière de son mari avant la sienne, mais après la mort de son mari, son œuvre fut redécouverte et elle connut une nouvelle reconnaissance[2].

En 1975, elle est nommée membre à vie de la Fellowship of Australian Composers et, en 1980, elle est nommée OBE (Officier of the Most Excellent Order of the British Empire)[3].

Travaux

  • Rhapsodie pour piano et orchestre (1914)
  • Les ruelles feuillues du Kent (1950)
  • Trois pièces miniatures pour piano
  • Trois danses aborigènes (Brolga, Les femmes Kunkarankara, Nalda de l'écho) (1950)
  • Symphonie de la Terre d'Arnhem (1954)

Ses œuvres ont été enregistrées et publiées sur CD, notamment[5] :

  • Danse des hommes sauvages – Œuvres australiennes de musique pour piano du début du XXe siècle

Les travaux supplémentaires incluent[7] :

  • Méditation (1954)
  • Marche d'un robot (1973)
  • Danse de la souris rusée (1973)
  • Mon oiseau chante (1973)
  • Joyeux diablotin (1976)
  • Viens l'été (1969)
  • Trois belles souris (1970)
  • Bobine de tuyau (1970)
  • Fantasmes d'enfant (1935)
  • Croquis de jardin (1934)
  • M. Roo (1948)
  • Oiseaux cloches (1952)
  • Le faon dansant (1969)
  • Airs de fête (1957)
  • Tout en un jour (1950)
  • Trois airs des Highlands (1971)
  • Pieds dansants (1950)
  • Vent de saule (1973)
  • Perdu - mon petit chiot noir : il s'enfuit (1949)
  • À louer (1949)
  • Rêves (1942)
  • Valse (1942)

Articles connexes

Notes et Références

Notes

Références

  1. a et b « Mirrie Hill : Represented Artist Profile : Australian Music Centre », sur www.australianmusiccentre.com.au (consulté le )
  2. a b c d e f et g « Biography- Mirrie Irma Jaffa Hill », Australian Dictionary of Biography, (consulté le )
  3. a b et c (en) Simon Wright, « Mirrie Hill - Australian recordings », Move Records (consulté le )
  4. a et b « ABC Classic FM - Australian Music - Symphony in A, Arnhem Land », ABC Classic FM (consulté le )
  5. a et b « Mirrie Hill », sur Discogs (consulté le )
  6. Pearce Rowena, « Rediscovering Mirrie Hill (1889–1986): composer in her own right », .
  7. « State Library of Victoria search - mirrie hill », search.slv.vic.gov.au (consulté le )

Bibliographie