Nommé par le roi Louis XVIII de retour d’exil à l’issue des Cent-Jours le [1],[2], ce premier ministère de la seconde Restauration succède à la commission provisoire de gouvernement présidée par Fouché qui administre la France depuis la seconde abdication de l’empereur Napoléon Ier. Sur la pression des ultras, Fouché est écarté du ministère, le roi l’envoyant comme ambassadeur à Dresde. Mais cela ne sauve pas le ministère, celui-ci prenant fin par la démission de l’ensemble du cabinet présentée au roi le , sur fond de négociations du second traité de Paris — le prince de Talleyrand se refusant à signer un traité qu’il juge humiliant pour la France, tandis que le tsarAlexandre Ier fait pression pour son remplacement[3]. Le premier ministère Richelieu lui succède le .
↑de Waresquiel et Yvert 2002, p. 143 Date de publication de l’acte de nomination au Moniteur, c’est la date officielle qui est retenue pour dater ce ministère ; dans les faits Talleyrand a été appelé par le roi le 7 juillet à Saint-Denis.