Son père était doyen de la faculté de médecine de Port-au-Prince[3]. Elle quitte Haïti en 1956 pour faire des études en France et part ensuite vivre à l’étranger (Amérique latine, Sri Lanka et Afrique du Nord)[3].
De retour en France, elle entreprend un doctorat sur "le théâtre de l'identité dans les minorités"[3] et devient conteuse, mais aussi comédienne, chanteuse et écrivaine, puisant son inspiration aux sources de la tradition orale haïtienne, mêlant créole et français[3],[4].
« Toute oppression lui perçait le cœur. Mimi a porté ses messages dans les festivals, les salles de spectacles, les bibliothèques, et partout où les portes s’ouvraient : dans les appartements, afin de susciter une véritable proximité avec le public, mais aussi dans des hôpitaux et des prisons. »[5]
L’obèse, l’ange et le jumeau, Ivry-sur-Seine (France), L'Attrape-Science, 2014, 139 p. (ISBN978-2-918134-10-7)
Théâtre
« Soldats-Marrons ». Théâtre-s en Bretagne 4 et 5: 1ère partie (4e trimestre 1999): 29-32; 2ème partie (1er trimestre 2000): 33-36.
« Bleu, Blanc, noir » créé à Bamako, est devenu La cocarde d’ébène de/avec Claude Alranq. Lezignan-Corbières: Avant-Quart, 1989.
Une très belle mort, écrit et joué par Mimi Barthélémy, mise en scène de Nicolas Buenaventura, scénographie vivante, Elodie Barthélémy. Carnières (Belgique): Lansman, 2003, 45 p. (ISBN9782872824014)
Le Fulgurant, épopée mythologique de la Caraïbe. Paris: Kanjil, 2007; Nouvelle édition revue et corrigée, Paris: Kanjil, 2010.