Michiko Ueno naît le à Utsunomiya, dans la préfecture de Tochigi. Elle effectue ses études supérieures à l'Université pour femmes Kyoritsu(en), et obtient un diplôme de littérature en 1981[1]. Dès l'obtention de son diplôme, elle obtient un poste de professeur dans un lycée pour filles d'Utsunomiya[1].
Carrière électorale
Sa première expérience en politique a lieu en 2003, lors de sa campagne pour l'assemblée préfectorale de Tochigi(ja), où elle candidate en tant qu'indépendante. Le , elle se présente à sa réelection, cette fois sous les couleurs du parti libéral-démocrate japonais[2]. Au sein de cette assemblée, elle est à la tête du comité de l'agriculture, de l'environnement et des ressources forestières[3].
En 2016, elle est candidate à sa réélection, cette fois face à Takao Tanobe, représentant de l'opposition. Elle est réélue, cette fois avec une avance de 170 000 voix[5].
En 2023, elle est nommée au poste de Conseillère du premier ministre Kishida, spécialisée dans la question dans les questions liées à l'autonomisation des femmes, des personnes âgées et des mesures à la consommation[6].
Prises de positions
Ueno est impliquée dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes, notamment à l'embauche. Elle est notamment présidente du Bureau des femmes du parti libéral-démocrate entre 2012 et 2013, après avoir été présidente du bureau préfectoral de Tochigi pour le parti en 2010[3]. Elle remplace Aiko Shimajiri à ce poste, est y est remplacée en 2013 par Junko Mihara.
En 2016, elle s'oppose notamment à l'éducation à domicile, en avançant que les problèmes familiaux nuisent au développement des enfants[4]. Elle milite également pour la prévention du tabagisme passif, avec la proposition de plusieurs lois visant à interdire le fait de fumer en intérieur[7].
Au sein du PLD, elle est proche de la faction Hosoda(en), prônant un conservatisme libéral, principal courant traversant le parti libéral démocrate japonais et représenté par Shinzō Abe[8].
Comme plusieurs personnalités du PLD et du gouvernement Abe, elle est associée au lobby révisionniste Nippon Kaigi[9].
Controverses
En 2020, un rapport dénonce la non-déclaration de plusieurs dépenses du bureau de la conseillère Ueno, qu'elle justifie comme étant un oubli de sa part[10],[11].