Michel Natalis né à Liège le et mort dans la même ville le est un graveurliégeois.
Biographie
Michel Natalis est le fils de Jérôme Natalis ou Noël (Natalis signifie Noël en latin), graveur de coins à la monnaie de Liège, et de Marie de Stoumont[1].
Sa carrière comporte plusieurs étapes.
De 1633 à 1639, il séjourne à plusieurs reprises à Rome où il côtoie le peintre et graveur allemand Joachim von Sandrart[1]. Il revient à Liège en 1639 pour se marier à Maire Faucaulmont avec qui il aura plusieurs enfants. Il travaille à Anvers de 1640 à 1642 puis à Paris en 1647[1].
À partir de 1661, il se retrouve souvent à Paris où il côtoie deux autres graveurs liégeois de renom : Jean Varin et Jean Valdor le Jeune et obtient du roi de France Louis XIV l'année de son décès une pension et un logement au palais du Louvre, avec le titre de premier graveur. Il meurt dans sa ville natale de Liège le [1].
Alexia Creusen, De l'estampe à la sérigraphie. L'image imprimée en Wallonie des origines à nos jours, Bruxelles, Crédit Communal / La Renaissance du Livre, , p. 207-242*E Gaspar, Michel Natalis, graveur européen, .
(en) F.W.H. Hollstein, German Engravings, Etchings and Woodcuts, 1450-1700, t. XIV, Amsterdam, Menno Hertzberger, , p. 128-131.
Laurence Jottard, « Les graveurs », dans Jacques Stiennon , Jean-Patrick Duchesne et Yves Randaxhe, De Roger de le Pasture à Paul Delvaux. Cinq siècles de peinture en Wallonie, Bruxelles, Lefebvre & Gillet, , p. 125-134.
G. de Lannoy, Les portraits de Michel Natalis, graveur liégeois du XVIIe siècle (Mémoire de licence en histoire de l'art et archéologie, Université Catholique de Louvain), .
Alfred Micha, Les Graveurs liégeois, Liège, Bénard, , p. 65-71.
J. S. Renier, Catalogue de l'oeuvre de Michel Natalis, graveur liégeois, Liège, Vaillant-Carmanne, , 147 p..