Michel Gérard (1737-1815)

Michel Gérard
Fonction
Député aux États généraux de 1789
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
signature de Michel Gérard (1737-1815)
Signature
J.-L. David, Le Serment du jeu de paume, détail : au centre, Michel Gérard est représenté joignant les mains.

Michel Gérard dit « le père Gérard », né le à Rennes - paroisse de Saint-Martin-des-Vignes - et mort le à Montgermont, était un laboureur breton, réputé pour avoir été presque le seul paysan de France, avec le député de Chaumont Martin Gombert, élu aux États généraux de 1789.

Biographie

Laboureur, il fut élu en 1789 député du Tiers-état de la sénéchaussée de Rennes aux États généraux, avec Jacques-Marie Glezen, Jean-Denis Lanjuinais, Étienne Huard, Mathurin Hardy de La Largère et Isaac Le Chapelier.

Figure pittoresque de la Révolution française, il se rendit à la convocation des États généraux de 1789 dans son habit de cultivateur, et devint une figure populaire de la Constituante. Lors de la procession d'ouverture des États à Versailles le , le roi le remarque et lui adresse une formule de salutation. Imitant sa simplicité vestimentaire, les jacobins décidèrent de porter une veste et d'abandonner la perruque[1].

Il demanda la suppression des droits sur les alcools () et des banalités () et plaida pour l'augmentation du salaire des curés de campagne.

Le , le président de la Constituante, Théodore Vernier, le nomme membre de la députation chargée de présenter, dans le jour et sans discours, la Constitution à Louis XVI[2].

Après la Constituante, il se retire de la vie politique.

Arts et lettres

Jean-Marie Collot d'Herbois emprunta son nom pour créer l’Almanach du père Gérard.

Michel Gérard figure dans le tableau inachevé de Jacques-Louis David, Le Serment du Jeu de Paume, aux côtés de Mirabeau et de Barnave.

Une pièce de théâtre sur Le Retour du père Gérard à sa ferme fut représentée à Paris en .

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes