Michel Asfar s'est formé à l'Institut de Psychanalyse de Paris. Il est marié à Marie-Thérèse Spelz, elle-même psychanalyste et auteure d’écrits sur les phénomènes relationnels de groupe. Ancien interne des hôpitaux psychiatriques de la Seine[2], Michel Asfar est membre affilié à la Société psychanalytique de Paris de 1975 à 1978, date de son décès par un éclat d’obus en son domicile pendant la Guerre du Liban[3].
Parallèlement à son exercice privé, il avait œuvré à promouvoir la pensée psychanalytique dans une institution pour enfants que la guerre avait fait disparaître, ainsi qu'auprès de jeunes psychiatres de Beyrouth[4]. Une notice nécrologique de Paul-Claude Racamier en 1979 lui est consacrée dans la Revue française de psychanalyse[4].
N’ayant pu continuer à déployer ce qu’il avait le premier entamé, il en a néanmoins donné l’impulsion : deux ans après son décès prématuré, la première société de psychanalyse dans le monde arabe voit le jour en 1980[5],[6].
Notes et références
↑« Un peu d'histoire », L'Orient-le-Jour, (lire en ligne)
↑Maurice Khoury, « Au carrefour des cultures monothéistes, la psychanalyse au Liban. Du conflictuel au dialectique », Revue française de psychanalyse, 2, Vol. 81, , p. 384-399, p. 394 (lire en ligne)