Après des études en Lettres et en Histoire à l'Université de Clermont-Ferrand, Michèle Lesbre est institutrice, puis directrice d'école maternelle. Parisienne à partir de 1975, elle s'engage dans la gauche radicale[1]. En 1995, elle se met à écrire. Elle a deux enfants.
Œuvre
Elle commence par la nouvelle en 1988, puis le roman noir en 1991 avec La Belle inutile.
En 1997, dans Une simple chute (1997), la rencontre d'une femme, par hasard, dans un train déclenche une mécanique mortelle
En 2001, elle publie Victor Dojlida, une vie dans l'ombre. Avec cette œuvre, elle tient à faire connaître Victor Dojlida, résistant polonais qu'elle a rencontré.
Ses romans sombres sont écrits à la première personne.
Elle abandonne le genre policier en 2001 et la publication Nina par hasard. Ses romans sont des récits dans lesquels l'histoire et les événements traversent, d'une façon douloureuse ou angoissante, la vie d'un personnage.
En 2015, Chemins est un récit personnel qui parle de mémoire et de son père décédé trente ans plus tôt[2].
Prix et distinctions
Son roman La Petite Trotteuse a reçu le Prix des libraires Initiales en 2005, le prix Printemps du roman en 2006 et le prix de la ville de Saint-Louis en 2006.