Le quartier est bordé au nord-ouest par le plan d’eau Saint-Symphorien et le bras mort de la Moselle qui le sépare du quartier des Îles. Au milieu du bras mort, l’île du Petit-Saulcy, qui appartient à Metz-Centre, est reliée aux deux quartiers par les Grand pont et moyen pont des Morts. La partie sud, proche de la gare, est appelée quartier impérial. La gare sépare le quartier de celui du Sablon. Enfin au sud-ouest se trouve le quartier Nouvelle Ville.
Metz Centre dispose d'un important plateau piéton, environ 52 000 m2[1]. Une grande partie des rues historiques de la ville ont été transformées en voies piétonnes, mais restent cependant praticables par les riverains ainsi que les bus Le Met'[notes 4].
L’histoire de Metz-Centre remonte à l'époque romaine où l’axe nord/sud, le cardo reliait Marseille à Trèves, et l’axe est/ouest, le decumanus, Fournirue, reliait Reims à Strasbourg[1].
Le centre de Metz est le cœur commerçant de la ville depuis l’Antiquité. Il accueillait déjà les changeurs au Moyen Âge.
La citadelle est construite en 1556 et seuls les bâtiments Saint-Pierre-aux-Nonnains et la chapelle des Templiers sont conservés. La citadelle est détruite elle-même lors de la Révolution. Le quartier récupère une vocation militaire sous Louis-Philippe Ier, sous Napoléon III et durant l’Annexion.
Tous les ans depuis 1994, le marché de Noël de Metz est l’un des plus grands marchés de Noël de l’est de la France.
Démographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Quartier « Les Roches », en face de la place de la Comédie : son nom viendrait des fondations « dures comme la roche » du rempart romain qui longeait la Moselle depuis le Moyen-Pont jusqu’au pont des Grilles et dont les derniers vestiges furent démolis en 1622 ; présence de bains du Moyen Âge jusqu’au milieu du XXe siècle ; les maisons sur la rivière étaient habitées essentiellement par des bateliers et des pêcheurs ; une partie de ces maisons a été reconstruite dans les années 1970.
place de Chambre : située derrière le marché couvert, ancien terminus routier pour les voitures de voyageurs, elle portait déjà son nom actuel en 1278[3] ; nommé En Chambres (in Thamis) dans les anciens titres ; renommée Kammerplatz avant 1918 et Am Fischmarkt de 1940-1944 ; l’origine du nom vient d’un lieu où les commandeurs et chevaliers s’assemblaient pour tenir leurs chapitres généraux[4] ;
grand séminaire de Metz, avenue Jean XXIII, les bâtiments datent de 1745 mais la fondation d’un séminaire à Metz remonte à 1661[6] ;
consulat de Belgique, 2 bis rue Winston-Churchill ;
consulat général d’Espagne, 4 rue Saint-Charles ;
ancien monastère La Madeleine, au 2 En Chandellerue : abandonné par les pères bénédictins de Saint-Symphorien en 1768, il est transformé sous Louis XV en prison pour prostituées. En 1775, l’édifice devient un centre de correction. Après des travaux d’agrandissement en 1837, on édifie une enceinte afin de séparer les hommes et femmes. En 1895, les Allemands transforment le bâtiment en prison réservée uniquement aux femmes. La Madeleine devient un centre de semi-liberté pour femmes en 1984. Il ferme ses portes définitivement en 2003[7].
place Saint-Étienne : autrefois, le pâté de la cathédrale, appelé le Parapet en 1795. Reconstruit en 1714. La place est renommée Stephansplatz pendant l’annexion allemande.
hôtel de la Cathédrale, 25 places de Chambre, ancien relais de poste, transformé en hôtel particulier en 1627.
place Saint-Thiébault, parc, formée en 1739 sur d’anciens murs et fossés de la ville ; place de la Fonderie (1793), av. 1918 : St Theobaldsplatz, 1940-1944 : Roonplatz.
colonne de Merten, rue Serpenoise : réplique d’une colonne du IIIe siècle découverte en 1878 à Merten et dont l’original se trouve au musée de la Cour d'Or. Le socle est décoré des statues d’Apollon, Junon, Minerve et Hercule et son chapiteau des bustes des saisons. À son sommet un Jupiter cavalier (assimilé au dieu gaulois Taranis) terrasse l’Anguipède[8].