Messe solennelle en l'honneur de sainte Cécile

La Messe solennelle en l'honneur de sainte Cécile est une composition musicale du compositeur français Charles Gounod. Il s'agit de son œuvre la plus connue en dehors de ses opéras.

Composée pour soprano, ténor et basse, chœur mixte et grand orchestre, elle a été créée le 22 (ou le 29) novembre 1855 à l'église Saint-Eustache de Paris[1], à l'occasion de la fête de sainte Cécile, patronne des musiciens.

Histoire de la composition et de la création

Organisation formelle et analyse

La messe est composée de huit mouvements, les cinq parties du propre de la messe étant complétées par trois mouvements supplémentaires.

Kyrie

Gloria

Credo

Offertoire

Sous-titré Invocation pour l'orchestre seul, cet Offertoire en la bémol majeur (Adagio molto,
) est donc effectivement la seule pièce de l’œuvre composée sans la présence de la voix.

Il semble que Gounod ait composé en un nouvel Offertoire qui aurait été exécuté pour la première fois lors d'un concert à Londres le . Cet Offertoire n'a a priori pas été édité et ne nous est pas parvenu.

Sanctus

Benedictus

Agnus Dei

Domine Salvum

Pour terminer la messe, ce court mouvement Domine salvum (en sol majeur, largo,
) est composé de trois parties, chacune étant une prière pour l’Église (sans accompagnement), l'armée ainsi que la Nation. En raison de l'État à l'époque, le texte fut donc modifié : « Domine, salvum fac Imperatorem nostrum Napoleonem et exaudi... ».

Réactions et postérité

Discographie

Notes et références

Bibliographie

Article connexe

Liens externes