Adolescente en proie à des crises de nerfs, Barbara fait un séjour dans un centre. Elle y rencontre le bel Anthony, un jeune majeur en désintoxication. Ils sortent ensemble, mais quand la directrice du centre le découvre, elle met Tony dehors. Le médecin du centre informe alors Barbara de la séropositivité de Tony.
À la faveur d'un retard de règles, Barbara passe un test de dépistage du sida en même qu'un test de grossesse. À dix-sept ans, elle découvre qu'elle est séropositive.
Pour Libération, « En imposant son propre univers d'auteur sur un sujet difficile à traiter, Faucon évite à la fois le racolage et la pédagogie lénifiante » ; « En plus d'un très beau film, Mes dix-sept ans est aussi un bouleversant message d'espoir[4] ».
Pour Le Monde à l'occasion de la sortie du film en DVD : « Bien loin de manifester un écart qualitatif, bon nombre de ses téléfilms font preuve d’une même rigueur, d’une même force que ses longs-métrages, et se hissent sans peine à la hauteur des plus importants d’entre eux. A l’instar du splendide Mes dix-sept ans (1996), qui scrute le malaise d’une adolescente ne supportant plus ses parents et qui contracte le sida dans un centre de repos. Modeste et intense, le film repose sur une succession nette de moments décisifs, retraçant comme au sismographe l’évolution sensible de l’héroïne[5] ».