La salle est achetée en 1914 par l'acteur burlesque Max Linder qui l'inaugure le . Le Kosmorama devient alors le Ciné Max Linder qui se présente comme l’une des salles de cinéma les plus modernes d’Europe[1]. Le cinéma est repris par Pathé en 1932, puis rénové en 1957, mais la société Parafrance qui l'exploite fait faillite en 1984.
Le Max Linder Panorama
Une autre époque commence. La jeune équipe de l'Escurial (Vincent Minili, Brigitte Aknin, Dominique Erenfrid et Jean-Jacques Zilbermann) décide alors de racheter le Max Linder pour en faire une salle d'exception et d'événements.
L'ancienne salle est détruite pour faire place à une salle plus grande, avec écran panoramique, conçue par Georges Peynet (architecte décorateur). Le Max Linder Panorama est né, doté d'un bar, d'une salle en trois niveaux (orchestre, mezzanine et balcon pour un total de 616 places) où se mêlent passé (les volumes du hall et de la salle évoquent les années 1930) et futur.
Le Max Linder Panorama a été une des premières salles parisiennes agréées THX. Elle a aussi utilisé le système LC Concept. Pour une meilleure immersion dans le film, la salle est entièrement recouverte de velours et de peinture noirs. Lors de la réouverture, au dos de chaque siège figurait un titre de film, gravé sur une petite plaque. Ces plaques ont depuis été volées, devenues de véritables trophées, le succès du lieu aidant.
La première séance a lieu le vendredi avec Le Dernier Empereur présenté en 70mm. Durant les quelques mois qui suivent sa réouverture, le court métrage documentaire Movie-Palace (Bernard Pavelek), mixé en THX, présente l'ancien Max-Linder, ainsi que les travaux de transformation, le film est projeté en première partie de programme.
Acquis en 1998 par le groupe Kinépolis, il est revendu en 2004 à Claudine Cornillat, l'actuelle gérante.
La cabine s'équipe, notamment, d'un projecteur numérique dCinema 2K Barco DP-100 qui sera remplacé en par un Barco DP-3000 pour la sortie de Avatar en 3-D.
En 2013, pour la sortie de Samsara en 4K le Max Linder s'équipe d'un projecteur DLP CINEMA 4K Christie CP4230[2].
Événements
La salle propose des festivals en partenariat avec les Cahiers du cinéma et a accueilli de septembre 2005 à 2006 le Forum des Images pour les Cinés-Mardy, soirées pendant lesquelles l'animation des cinémas des années 1950 était revisitée (bandes annonces, spectacles vivants et films culte).
Depuis le , avec la Nuit Retour vers le Futur le Max Linder, en partenariat avec David Oghia et son équipe, organise chaque mois une NUIT AU MAX où sont projetés des avant-premières et des films classiques.
Depuis 2016, en décembre, le PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival) s'installe au Max Linder et attire chaque année de plus en plus de spectateurs grâce à des projections de films inédits.
Du au , le cinéma fête les trente ans de sa nouvelle salle autour d'une programmation d'avant-première et de reprises prestigieuses[3].
La salle accueille pour sa 13e édition le PIFF[4] du au . Une année dédiée au cinéma d’horreur. L'occasion pour le réalisateur et scénariste François Descraques de présenter son nouveau long métrage Mortelle Raclette[5] et d'également rendre hommage à la musicienne ΛLBΛ, devant plus de 55 700 personnes.
Données techniques
Capacité de la salle
Capacité actuelle : 557 places
Balcon : 108 places
Mezzanine : 185 places
Orchestre : 264 places
Capacité originale : 616 places
Balcon : 122 places
Mezzanine : 199 places
Orchestre : 295 places
Projection
Taille de l'écran : 16,00 m x 6,70 m soit 107 m2 au format 2,39/1 (CinemaScope) pour une diagonale de 17,34 m (682 pouces)
35 mm optique analogique : Monophonique (Canal central écran), Dolby StéréoA-Type et Spectral Recording (3 canaux écran, 1 canal surround, 1 canal SubWoofer)
35 mm optique numérique : Dolby Digital (SR•D, SR•D-EX*), Digital Theater System (dts, dts-ES*) (3 canaux écran, 2 ou 3* canaux surround, 1 canal SubWoofer)