Aide-major général surnuméraire à l'armée de Bretagne en 1780, il participe avec son frère Louis à la défense des Libertés bretonnes, en 1788 (Edits de mai). Arrêté au Ponthus par la milice bourgeoise de Nantes pour s'être livré à des actes séditieux à Rennes. Il est incarcéré et emprisonné au château de Nantes le . (Journal de la correspondance de Rennes du )
Le , rallié au nouvel ordre politique, il commande le 1er bataillon de volontaires des Côtes du Nord avec le grade de lieutenant-colonel. La déclaration de guerre à la Prusse et à l'Autriche le conduit à l'armée du Nord, sous les ordres de Dumouriez.
Il est promu général de brigade provisoire le , par le général Dumouriez, commandant l’armée du Nord, confirmé le , et démis de ses fonctions pour incapacité par les représentants en mission le .
Rentré à Moncontour en fin 1792, il devient membre du conseil général. À la chute des Girondins (journées du et du ), on le charge de conduire à Paris une compagnie d'une quarantaine de fédérés. Cette expédition ne dépasse pas Dol de Bretagne.
Il se retire dans ses terres à Hénon, aux Granges, où il meurt le .