Après une enfance passée dans sa ville natale, dans une famille juive oranaise, il entame des études artistiques. D'abord à l'école des beaux-arts d'Oran sous la direction d'Augustin Ferrando, puis à l'École des beaux-arts d'Alger sous la direction de Léon Cauvy.
En 1926, il revient à Oran et ses talents de portraitiste s'affirment. Il rencontre Albert Camus. Le musée de la ville fait l'acquisition d'une de ses œuvres : le Tableau de famille. Il poursuit sa formation artistique lors d'un séjour à Madrid en 1935-1936 où il fait partie de la 8e promotion artistique de la Casa de Velázquez.
En 1941, le conseil municipal d'Alger, par l'intermédiaire de Léon Claro, lui commande la réalisation d'un panneau mural destiné au Foyer civique. Après l'arrivée des Américains en Algérie, il s'engage dans l'armée française de la libération, il est inscrit chez les Français libres dès [1]. Son compatriote Jean Daniel combat dans le même bataillon.
Sa carrière se déroule entre Oran et Paris jusqu'à son suicide en 1950.
Maurice Adrey développa un art d'un fauvisme assagi, principalement voué aux portraits des communautés israélites et arabes.
1941, Tunis, exposition artistique de l'Afrique française, Nature morte, enfant arabe.
1994, Lourmarin, exposition des peintres amis d'Albert Camus, Portrait d'Icalfon dit Baba
Œuvres principales conservées au Musée national des beaux-arts d'Alger : Intérieur, Intérieur d'une maison à Oran, Nature morte à la Vierge et Femme au seuil d'une maison.