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Gisèle, épouse du comte Gérard de Metz (993-1045).
Après le décès de l'empereur Otton III, le père de Mathilde, Hermann II de Souabe était l'un des candidats à la succession ; il reçut le soutien de Conrad Ier et Othon de Carinthie. Toutefois, le duc Henri II de Bavière a été élu roi des Romains, laquelle a eu des effets défavorables pour la famille de Mathilde : lorsque, en 1011, le duc Conrad Ier meurt, les droits de leur fils mineur Conrad II sont relégués et le duché de Carinthie est inféodé à Adalbéron d'Eppenstein, l'époux de Béatrice, la sœur de Mathilde.
Veuve, elle épouse vers 1016Frédéric II[3], comte de Bar, fils de Thierry Ier, duc de Haute-Lotharingie, et de Richilde de Lunéville de Metz en 1019. Avec Frédéric, elle a :
Vers l'an 1017, Gisèle, la sœur de Mathilde, épousa le futur empereurConrad le Salique, le neveu de son premier mari. Au début, il la soutenait dans sa volonté de récupérer le duché de Carinthie en faveur de son fils Conrad le Jeune. Toutefois, en 1024, Conrad le Salique et Conrad le Jeune étaient en concurrence à l'élection du roi des Romains, ce qui rend la rupture entre les deux inéluctable. Puis, Mathilde et son époux Frédéric, à la tête de l'aristocratie de Lorraine, faisaient partie des adversaires acharnés de Conrad le Salique.
Mathilde de Souabe est également connue pour avoir offert un manuscrit théologique, le Liber de divinis officiis au prince Mieszko II de Pologne entre 1025 et 1031, probablement au début de son règne qui n'est pas reconnu par le roi Conrad II. Ce manuscrit perdu pendant plus d'un siècle a été récemment retrouvé à Dusseldorf. Il était orné d'une enluminure, qui a malheureusement disparu, représentant Mathilde en train d'offrir, de ses mains recouvertes d'un voile, le livre à Mieszko II.