Les roches sont essentiellement des calcaires du Crétacé inférieur, présentant les caractéristiques d'un calcaire urgonien. Le massif de la Clape fut autrefois une île, reliée au continent vers le XIVe siècle[2] par l'accumulation d'alluvions de l'Aude.
La Clape était une île, Lykia, la Lycie, pour les navigateursphéniciens, l'Insula Laci des Romains, l'île d'Ellec, à cette époque les Romains commencèrent à y cultiver de la vigne. Au Moyen Âge, les alluvions de l'Aude, en comblant une partie des étangs, la rattachent au continent. À la fin du Moyen Âge, en même temps qu'elle perdait son caractère insulaire, un déboisement intensif – que ce soit pour la mise en culture, l'extension des pâturages ou l'obtention de bois de chauffage et de construction – lui fit prendre un aspect désertique[3].
La culture de la vigne est la principale activité agricole dans le massif. La plus grande partie, au nord-est et au centre, fait partie de l'AOC La Clape. Une autre petite partie au sud-ouest, sur le territoire de la commune de Gruissan, fait aussi partie de l'AOC Corbières[5]. De nombreux domaines viticoles sont implantés dans le massif. Il y a même une station viticole expérimentale de l'INRA[6].
Dans la culture
Cinéma
Dans le film Le Comte de Monte-Cristo (2024) où Pierre Niney incarne le rôle principal, plusieurs scènes sont tournées dans le Sud de la France, notamment au sein du massif de la Clape.