La charte a été approuvée par William et Mary le et a établi la loi anglaise de la colonie en nommant un gouverneur, un gouverneur adjoint et un secrétaire, qui seront élus par les membres du conseil[1]. Il a retiré bon nombre de ses droits de l'autonomie gouvernementale dont jouissaient auparavant les autorités du Massachusetts et de Plymouth, faisant passer le pouvoir à Boston, de gouverneurs élus à des gouverneurs nommés par la loi[2]. William et Mary ont nommé Sir William Phips au poste de gouverneur[3]. La charte établit la liberté de culte et supprime les restrictions religieuses en matière de vote, même si les catholiques romains sont toujours désapprouvés[3],[4]. Sur le plan économique, la Charte profitait aux Britanniques en réservant le droit de pêche libre aux seuls intérêts britanniques[5].
La Charte a renforcé le statut des villes de la colonie[6].
Références
↑John A. Schutz, Legislators of the Massachusetts General Court, 1691-1780 : A Biographical Dictionary, UPNE, , 436 p. (ISBN978-1-55553-304-5, lire en ligne), p. 13
↑ a et bEdward L. Ayers, Lewis L. Gould et David M. Oshinsky, American Passages : A History of the United States, Brief, Cengage Learning, , 832 p. (ISBN978-0-495-90921-7, lire en ligne), p. 55