En 1946, Ara fonde avec Hideo Odagiri et Ken Hirano la revue Kindai bungaku (« Littérature moderne »), qui paraît jusqu'en 1964. En leur compagnie ainsi que celle d'auteurs comme Shūgo Honda, Shizuka Yamamuro, Yutaka Haniya et Kiichi Sasaki, il appartient à l'« école de la littérature moderne » (Kindai bungakuha). Contrairement à l'approche marxiste, il met l'individualité subjective des personnes au premier plan dans la littérature et, le premier au Japon, emploie les théories de Sigmund Freud dans la critique littéraire, en particulier dans sa critique des œuvres de Natsume Sōseki.