Maryam Radjavi est connue pour son opposition au régime de la République islamique d'Iran et pour ses prises de position résolues dans la presse contre l'intégrisme en faveur de la démocratie, de la séparation de la religion et de l’État et de l’égalité des femmes et des hommes. Elle a présenté à cet effet un plan en 10 points pour l’Iran de demain. Elle a dirigé de vastes campagnes juridiques, qu’elle a remportées, pour retirer la résistance iranienne de toutes les listes noires du terrorisme. Elle a également mené une campagne pour la protection des membres de la résistance iranienne, réfugiés dans les camps d’Achraf et de Liberty en Irak. Elle donne à cet effet de multiples conférences, suivies par un public nombreux à travers l’Europe et dans lesquelles parlent diverses voix du monde politique, juridique et intellectuel.
Maryam Radjavi a publié un livre sur la situation des femmes en Iran et leur lutte contre l'intégrisme. À ses yeux, les femmes forment l’avant-garde et le moteur de la lutte contre l’intégrisme. Ce livre publié en aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, Les femmes contre l'intégrisme, est préfacé par l’anthropologue Françoise Héritier, professeur honoraire au Collège de France, qui écrit : « Femme politique, Maryam Radjavi pense également cette lourde histoire contemporaine en termes anthropologiques en posant la question des bases idéelles du pouvoir islamique intégriste et en donnant d’entrée de jeu la réponse qui convient : « La misogynie et le rejet de l’égalité des sexes au nom de l’islam constituent (...) la force motrice de l’intégrisme ».
1981, elle participe à l'organisation de deux manifestations pacifistes contre la dictature.
1982, Massoumeh, une de ses sœurs enceinte de huit mois meurt sous la torture. Auparavant, sa sœur Narguesse fut exécutée. Plus tard, son mari Mahmoud Izadkhah est également exécuté. La même année, Maryam part à Paris.
Le , Maryam Radjavi, ainsi que 164 autres opposants au régime iranien, sont arrêtés à Auvers-sur-Oise, en France, où le CNRI est basé. Après avoir été mise en examen, elle est remise en liberté le suivant par décision de la Cour d'appel de Paris[5],[6].
Notes et références
↑(en-US) « Maryam Rajavi », sur U.S. Foundation for Liberty (consulté le )
↑(en) United States Congress, Congressional Record: Proceedings and Debates of the ... Congress, U.S. Government Printing Office, (lire en ligne)