Mary FitzClarence

Mary FitzClarence
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
Sépulture
Nom de naissance
Mary FitzClarenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Charles Richard Fox (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut

Mary FitzClarence () aussi connue sous le nom de Mary Fox, est une fille illégitime du roi Guillaume IV du Royaume-Uni par sa maîtresse Dorothea Jordan. Elle est aussi écrivaine de science-fiction féministe.

Biographie

Marie FitzClarence est né à Bushy House le quatrième enfant et deuxième fille du duc de Clarence, et de sa maîtresse Dorothea Jordan. Elle est "une bonne fille brune, avec un visage souriant et des bonnes mœurs". En 1820, sa jeune sœur Elizabeth est courtisée par Charles Richard Fox, fils illégitime de Henry Vassall-Fox (3e baron Holland) et Lady Holland. Ses parents ne consentent pas à ce mariage, mais quatre ans plus tard, approuvent sa relation avec Marie.

Le couple se marie le à St George's Hanover Square, à Londres. Le couple emménage à Little Holland House (en) en 1827. Ils déménagent au Canada en , quand Charles reprend du service actif dans l'armée[1].

Mary FitzClarence reçoit de son père la deuxième partie du Rôle d'Anthony, qui a été possession de la famille royale depuis le règne d'Henri VIII, alors qu'elle n'est probablement pas intéressée par l'histoire de la Royal Navy[2]. La mort de son oncle, George IV, en 1830, conduit à son père sur le trône du Royaume-Uni et de Hanovre. Le nouveau roi a hâte de voir sa fille de retour à la maison. Il lui accorde le rang de fille de marquis le [3].

En 1837 elle publie Account of an Expedition to the Interior of New Holland, considéré comme uns des textes fondateurs de science-fiction féministe[4],[5].

Le roi Guillaume IV, meurt en 1837 et la reine Victoria, monte sur le trône. Plus tard dans l'année, Mary publie une utopie féministe Gothique intitulé Compte-rendu d'une expédition à l'Intérieur de la Nouvelle-Hollande[6]. Ce traité est l'exemple le plus représentatif de la vision de la Nouvelle-Hollande comme un lieu mystérieux et "irréel"[7]. En , Sir Frederic Madden, dépositaire des manuscrits du British Museum, a appris que Lady Mary a voulu vendre le rouleau qu'elle a reçu de son père afin de recueillir des fonds pour la construction d'une église", ou quelque chose de ce genre".

Pendant une grande partie de sa vie plus tard, Mary est gardienne du Château de Windsor. Elle meurt sans enfants le . Elle est enterrée avec son mari à Kensal Green Cemetery.

Publications

  • (en) Mary Fox Harvard University, Account of an Expedition to the Interior of New Holland, R. Bentley, (lire en ligne)[4].

Références

  1. Stephen Farrell, « FOX, Charles Richard (1796–1873), of 1 Addison Road, Kensington and 33 South Street, Grosvenor Square, Mdx. », The History of Parliament: the House of Commons 1820-1832, sur The History of Parliament: the House of Commons 1820-1832, Cambridge University Press, (consulté le )
  2. (en) C. S. Knighton et David Loades, The Anthony Roll of Henry VIII's Navy : Pepys Library 2991 and British Library Additional MS 22047 with related documents, Aldershot/Cambridge, Ashgate Publishing, , 198 p. (ISBN 0-7546-0094-7)
  3. C. J. Wright, « Fox, Charles Richard », Oxford Dictionary of National Biography, sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (consulté le )
  4. a et b « Science Fiction and Utopias by Women, 1818-1949: A Chronology », sur ltimmelduchamp.com (consulté le )
  5. (en) Güliz Akçasoy, « Encounters with Feminist Speculative Fiction through Translation in Turkey: Import and/or Transfer », Mémoire de maitrise,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Peter Pierce, The Cambridge History of Australian Literature, Cambridge University Press, , 612 p. (ISBN 978-0-521-88165-4 et 0-521-88165-X, lire en ligne)
  7. Ross Gibson, The Diminishing Paradise : Changing Literary Perceptions of Australia, Sirius Book, , 295 p. (ISBN 0-207-14926-7)

Liens externes