Elle remporte la médaille d'or lors des premiers championnats d'Afrique d'athlétisme en 1979 en 800 mètres, et une autre médaille d'or, six ans plus tard, en 1500 mètres, à l'édition de 1985. Elle détient aussi à plusieurs reprises des records nationaux en 400 et 800 mètres[1]. En milieu de carrière, au début des années 1980, elle épouse le coureur de longue distance Kipsubai Koskei[2], en y mettant comme condition de pouvoir poursuivre sa propre carrière sportive[3]. Elle remporte également des compétitions européennes et est par exemple la première coureuse africaine à gagner la corrida de Houilles, en 1988 [4]. La suprématie des athlètes féminines de l'Afrique de l'Est va s'affirmer ensuite dans les années 1990[5], avec de plus en plus une prédilection vers les courses urbaines de fond (10 km, semi-marathon et marathon), des compétitions plus rémunératrices que les courses en stade.
Retirée de la compétition comme son époux, ils vivent tous deux dans une ferme à côté d'Eldoret, au sein d'une région où les meilleurs coureurs de demi-fond et de fond du monde viennent s'entraîner et où ils font figure de vétérans[6].
↑Pierre-Jean Vazel, « Comment les marathoniens africains sont-ils devenus les meilleurs ? », Blog Des corps et des records - Le Monde, (lire en ligne)
↑(en) Jon Entine, Taboo: Why Black Athletes Dominate Sports And Why We're Afraid To Talk About It, Hachette UK, (lire en ligne)