Il est nommé archidiacre de l'Église de Nantes par l'évêque saint Félix et chargé de travailler à la conversion des habitants des environs de la ville. Il se retire dans une zone inhabitée de la rive droite de la Sèvre nantaise. Peu à peu, il y bâtit une église et agrandit son ermitage qui devient le monastère de Vertou qu'il fonda et dont il fut le premier abbé.
La légende raconte que saint Martin de Vertou planta son bâton de pèlerin au milieu de ce qui allait devenir la cour de l'abbaye et que celui-ci prit racine, devenant un if qui apparaît sur le blason de la commune de Vertou.
Sa Vita, la Vita et miracula sancti Martini Vertavensis, est attribuée à l'hagiographe Létald de Micy[5],[6],[7].
↑Molinier, Auguste, « 582. Martinus (S.), abbé de Vertou », Collections numériques de la Sorbonne, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 1, no 1, , p. 161–161 (lire en ligne, consulté le ).
↑Molinier, Auguste, Les Sources de l'histoire de France - Des origines aux guerres d'Italie (1494). I. Époque primitive, mérovingiens et carolingiens., Paris, A. Picard et fils, (www.persee.fr/doc/shf_0000-0000_1901_num_1_1_1026_t1_0161_0000_6), p. 161 n°582. Martinus (S.), abbé de Vertou..
↑(en) Thomas Head, Hagiography and the cult of saints: the diocese of Orléans, 800 - 1200, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Cambridge studies in medieval life and thought », , 342 p. (ISBN978-0-521-36500-0, lire en ligne), p. 218-222.
↑Marc Simon, « Létald de Micy, histoire ou fantaisie ? », dans Mélanges François Kerlouégan, vol. 515, Besançon, Université de Franche-Comté, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon » (no 515), , 702 p. (ISBN2-251-60515-0, lire en ligne), p. 569–578.
↑Anne-Marie Turcan-Verkerk, « Langue et littérature latines du Moyen Âge », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques. Résumés des conférences et travaux, no 151, , p. 183–194 (ISSN0766-0677, DOI10.4000/ashp.3768, lire en ligne, consulté le ).